Top 14 - Bilan des clubs - Toulouse : une saison de rêve récompensée comme il se doit
Le 17 juin dernier, la saison de Top 14 prenait fin après une très belle finale entre Toulouse et La Rochelle. Depuis, chaque club de l'élite a droit à son bilan. Dominant le championnat de la tête et des épaules, le Stade toulousain s'est vu récompensé d'un 22ème sacre au Stade de France.
Le Stade toulousain n'a laissé aucune chance à ses adversaires cette saison. Leader incontesté de la quatrième journée à la fin de la phase régulière, le champion de France n'a jamais été inquiété ni par les autres équipes en bataille pour le top 6, ni même par son dauphin.
Le début de saison des hommes d'Ugo Mola est entaché par seulement deux défaites et un match nul lors des dix premières journées. Pour ce qui est des victoires, le club empoche quatre bonus offensifs en signant de belles performances contre Toulon (28-8), Racing 92 (37-10) ou encore Clermont (46-10). Toulouse gagne également chez le tenant du titre Montpellier (17-19). Avec déjà 35 points au compteur en dix matchs, les Toulousains peuvent aborder les doublons et la suite de la saison sereinement.
L'élimination en Champions Cup, tremplin pour le Top 14
En pleine confiance en championnat, le Stade toulousain aborde la demi-finale de Champions Cup face au Leinster l'esprit serein. À Dublin, les Stadistes sont attendus de pied ferme par les Irlandais. Dominés une longue partie de la rencontre, les Rouge et Noir s'inclineront durement (41-22).
Mais cette élimination soudaine aura donné beaucoup de force aux troupes toulousaines qui, revanchards, peuvent pleinement se concentrer sur les phases finales de Top 14. Lors des trois dernières journées, Toulouse s'imposera donc à deux reprises contre Bordeaux-Bègles (31-17) et Brive (54-10). À Saint-Sébastien, les coéquipiers de Thomas Ramos sont sans pitié face au Racing 92, dominant la demi-finale durant les 80 minutes (41-14).
En finale, les joueurs de Didier Lacroix tiennent tête à La Rochelle dans le premier acte, avant de se faire devancer et priver de ballon au retour des vestiaires. Mais il suffira d'un éclair de génie de Romain Ntamack à deux minutes du coup de sifflet finale pour faire basculer toute la ville Rose dans la 22ème dimension.
Iconique. Merci Toulouse \u2764\ufe0f\ud83d\udd25 pic.twitter.com/5mFcpo2Cw8
— Stade Toulousain (@StadeToulousain) June 19, 2023
Le joueur : Emmanuel Meafou, colossal
En 2022, Iosefa Tekori quitte le Stade toulousain après 9 saisons au sein de l'équipe première, l'encadrement du club n'aura pas attendu bien longtemps pour lui trouver un successeur de taille. Arrivé en 2018, Emmanuel Meafou a fait parlé de lui cette saison grâce à des prestations hors normes. Le deuxième ligne aux dimensions immenses (2,03 mètres pour 145 kilos) a inscrit neuf essais en 23 matchs et 18 titularisations en Top 14.
Après une saison hors du commun, Emmanuel Meafou était surveillé de près par le staff du XV de France qui souhaite le convoquer pour la Coupe du monde. La fédération française de rugby avait fait une demande de dérogation auprès de World Rugby pour que le natif d'Australie puisse rejoindre les Bleus dès cet été mais cette dernière a été rejetée par l'instance car le joueur ne réside sur le territoire français seulement depuis 2018.
Saison 2023-2024 : un titre à digérer
Les années qui suivent un sacre sont souvent des saisons difficiles, à l'image de Montpellier qui a terminé à la onzième position du classement général. En plus de suivre un titre, la saison du champion de France sera entachée par des matchs internationaux et des doublons. Effectivement le Stade toulousain est extrêmement concerné par la Coupe du monde avec pas moins de 16 joueurs convoqués avec leur sélection respective.
\ud83c\uddeb\ud83c\uddf7 Serin et Dulin de retour, Lebel et Jelonch absents ! La liste des 42 Bleus pour préparer la Coupe du monde est tombée.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 21, 2023
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Il y a plusieurs semaines, Didier Lacroix, président du club, expliquait dans les lignes de La Dépêche du Midi qu'il s'attendait à vivre une saison difficile : "Nous nous préparons à une saison bien plus compliquée. Pour autant, nous la pensons avec un effectif certes moins expérimenté, plus jeune, mais nous l'abordons avec le même enthousiasme." La direction pourra tout de même s'appuyer sur le centre de formation, champion de France également.
En Champions Cup, le Stade toulousain a hérité d'un groupe relevé mais abordable avec Bath, Cardiff, Ulster et les Harlequins.
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