Pro D2 - Incapable de rivaliser face à Brive, Béziers n’a rassuré personne

Par Jérôme Prévôt
  • Maxime Espeut et les Biterrois n'ont pas existé sur la pelouse de Brive.
    Maxime Espeut et les Biterrois n'ont pas existé sur la pelouse de Brive. Icon Sport
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Les Biterrois ont souffert quasiment du début jusqu’à la fin du match contre Brive. Ils ont été surclassés notamment sur le plan physique. Le score de 35-5  ne traduit pas tout à fait la supériorité des Corréziens. 

Disons-le tout net, après ce match de Brive, les supporteurs héraultais n’auront pas été rassurés du tout sur le devenir de cette saison. L’ASBH a été surclassée de bout en bout ou quasiment à Amédée Domenech. Le score final de 35-5 nous a même paru flatteur pour une équipe qui n’a pas été souvent dangereuse, et qui a souffert sur tous les contacts. Quel calvaire que son premier acte. Elle n’a encaissé qu’un seul essai en deuxième période, mais elle a bénéficié d’un grand nombre de pénalités « offertes » par les Brivistes, ce qui a sauvé l’ASBH de la noyade.

Faillite en touche

Pierre Caillet est venu s’exprimer avec franchise après la rencontre : "Nous étions venus chercher quelque chose ici tout de même. Mais on a senti tout de suite qu’il y avait beaucoup d’écart entre ce Brive-là et notre équipe. Nous avons souffert physiquement, clairement, sur tous les contacts nous avons été dominés jusqu’à perdre un nombre incalculable de ballons. Nos adversaires étaient plus puissants, plus rapides, plus toniques. Je me demande si nous n’avons pas eu environ 20 pour cent de possession." 

L’entraîneur revint sur ce deuxième essai où son équipe avait su construire une jolie séquence avant de se faire arracher le ballon sur la ligne des 22 adverse et d’encaisser un essai sur un contre de 80 mètres. Une promenade de santé du Fidjien Paula Walisoliso. En plus, les Biterrois ont vécu un enfer terrible au niveau de la touche, un wagon de lancers offerts aux sauteurs adverses. Clément Ancely le capitaine a expliqué que lui et ses hommes s’étaient drôlement « emmêlé les pinceaux » pour une « prestation catastrophique ». . « Nous étions venus ici pour nous tester. Et nous avons subi tout le temps. » Tout ça a réduit à néant toutes les stratégies mises en place .

Quand on se souvient que l’ASBH a souffert lors de la première journée pour s’imposer par la plus étroite des marges face à Angoulême (20-19), ceci laisse entrevoir une saison aux forceps pour un club qui fait encore jouer pas mal d’éléments issus de la formation locale.

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