Top 14 - Le baromètre de Lyon-Perpignan : Léo Berdeu et Davit Niniashvili décisifs, Igniacio Ruiz imprécis

  • Davit Niniashvili auteur d'un gros match face à l'Usap.
    Davit Niniashvili auteur d'un gros match face à l'Usap. - Icon Sport
Publié le
Partager :

Si les Lyonnais ont globalement contrôlé la partie dans le sillage de leurs deux talents, ceux-ci ont surtout eu la chance de se voir offrir énormément de munitions par des Catalans trop imprécis.

Les tops

  • Davit Niniashvili

Talent exceptionnel mais souvent sujet à de grosses scories, l’ailier géorgien a probablement livré samedi un de ses matchs les plus aboutis sous le maillot du Lou. Sans exploit individuel nous direz-vous, mais alors ? Peut-être. Reste qu’en se mettant en permanence au service de l’équipe et en ne commettant aucune faute de jeu, Niniashvili a plus qu’amplement contribué au succès des siens. En s’avérant passeur décisif par deux fois en première période (essais de Botha et Allen), et à quasiment une troisième reprise tant l’immense vissée qui lui permit de décaler Radradra au nez et à la barbe de Crossdale (62e), au départ de l’essai de Couilloud, fut rien moins que le plus beau geste technique de la partie… Un chef-d’œuvre que Nini a conclu sur une action presque anodine, en se faisant lifter pour gagner l’ultime renvoi de l’Usap, et permettre au Lou de ne pas concéder bêtement de bonus défensif aux Catalans sur la dernière action.

  • Léo Berdeu

Revenu de blessure voilà quinze jours, puis titularisé la semaine dernière chez les Saracens, Léo Berdeu avait été bombardé numéro 10 pour ce match au couteau contre Perpignan. Risqué ? Peut-être. Sauf que Berdeu a fait taire les sceptiques en réalisant un 100 % face aux poteaux synonyme de 16 points au tableau d’affichage (dont quatre pénalités) qui ont tout bonnement fait la différence au score avec l’Usap. Mieux l’ouvreur rhodanien a réussi la gageure de faire souffler son équipe dans ses temps faibles par sa remarquable longueur de dégagement, même si on pourra lui reprocher une petite erreur sur une sortie de camp en début de match.

Les hommes de Fabien Gengenbacher reprennent un peu d'air à l'aube de se déplacer sur la pelouse de Clermont.

Le résumé > https://t.co/65TOc5NVOd pic.twitter.com/iRWzXgU436

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 27, 2024
  • Posolo Tuilagi

Fraîchement revenu de Marcoussis, l’aspirant tricolore a réussi un gros match face à Lyon, multipliant les charges qui ont permis à son équipe d’avancer en permanence tout en s’avérant très performant dans le jeu au sol (deux grattages). Seul bémol : cette perte de contrôle du ballon dans l’en-but lyonnais après une jolie combinaison en deux temps, qui aurait pu permettre à l’Usap de basculer à seulement dix points de Lyon à la mi-temps. Ce qui aurait pu, à en écouter Franck Azéma, changer la face du match…

Les flops

  • Ignacio Ruiz

On s’en voudrait presque ici de tomber dans le cliché de désigner le talonneur seul coupable du dysfonctionnement de l’alignement catalan. Car au vrai, au vu d’un pack peu fourni en sauteurs purs, les solutions n’étaient pas nombreuses pour l’Argentin, d’autant que le Lou avait bien préparé son coup… Reste qu’à plusieurs reprises, les lancers de Ruiz ont cruellement manqué de précision, notamment deux pas droits qui ont privé l’Usap de deux intéressantes munitions.

  • Patrick Sobela

De retour sur ses terres lyonnaises, le flanker de l’Usap avait à cœur de se rappeler au bon souvenir de ses ex-partenaires. Et Sobela s’est d’ailleurs dépensé sans compter, avec notamment une énorme débauche d’énergie dans les regroupements, souvent à la limite de la faute… Or, cette limite, Sobela l’a bêtement franchie en tapant grossièrement sur le bras de Semi Radradra en position de relayeur, alors qu’il se trouvait au sol. Conséquence ? Un carton jaune des plus logiques et un énorme trou d’air pour son équipe, qui concéda pas moins de deux essais durant cette période.

  • Afusipa Taumoepeau et Jeronimo De la Fuente

Non, les deux centres catalans n’ont pas réalisé un mauvais match à Gerland, notamment en défense où ils se sont démultipliés. Reste que les deux hommes ont, à pratiquement 40 minutes d’intervalle, commis la même erreur. À savoir, dans des situations de forte pression, oublier de dégager en touche un ballon qui ne demandait qu’à être sorti, et surtout pas offert en contre-attaque aux Lyonnais. Lesquels ne se sont pas privés de punir les Usapistes de leur légèreté, signant deux essais par Allen puis Couilloud.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?