Coupe du monde de rugby 2023 - Dalton Papali'i (Nouvelle-Zélande) : "Ils ont le "Bomb Squad", on pourrait avoir la "Easy Company""

Par Paul Arnould
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La grande finale de la Coupe du monde approche entre les All Blacks et les Springboks ! Dans trois jours, nous saurons qui de la Nouvelle-Zélande ou de l'Afrique du Sud décrochera un quatrième titre mondial. En attendant, en réponse au "Bomb Squad" sud-africain, le flanker Dalton Papali'i a proposé un nouveau nom pour le banc des remplaçants néo-zélandais : la "Easy Company".

Vous êtes plutôt "Bomb Squad" ou "Easy Company" ? La finale du Mondial se décidera sans doute dans l'apport des bancs de remplaçants respectifs, et si celui sud-africain a fait ses preuves et a inversé des scénarios de match depuis le début de la Coupe du monde, celui néo-zélandais a parfois été décrié. Rappelons tout de même que les remplaçants blacks avaient réussi à tenir miraculeusement en fin de rencontre face à l'Irlande lors d'une séquence irrespirable longue de 37 temps de jeu... Le moment de changer la donne ? Le troisième ligne Dalton Papali'i, sur le banc lors des deux derniers matchs, a proposé un nouveau nom en conférence de presse. "Je vais vous raconter une anecdote. Avec quelques joueurs, on regarde "Band of Brothers" (minisérie créée par Tom Hanks et Steven Spielberg en 2001) avec la 101e division aéroportée et la "Easy Company". J'ai fait une petite blague en disant que l'on pourrait être la "Easy Company" face à leur "Bomb Squad". On veut aller dans les tranchées pour finir notre travail"

"On a été critiqués par les médias, les amis et parfois la famille"

Le flanker all black a ensuite reconnu que le "Bomb Squad" "a prouvé son efficacité" avec des joueurs qui "peuvent changer le cours d'un match". Papali'i a ensuite évoqué l'importance de cette finale pour son pays, et à titre personnel : "Certains on dit qu'il s'agit peut-être du match le plus important de l'histoire de la Nouvelle-Zélande. Les All Blacks ont eu un parcours un peu difficile pour en arriver là. On a été critiqués par les médias, les amis et parfois la famille. Tout ça, ça nous a soudés. On ne pensait même pas arriver en finale, et pourtant on y est ! Personnellement, c'est le sommet de la montagne que chaque enfant a envie de gravir. Quand tu es gamin, tu te dis que tu aimerais bien vivre et jouer ce genre de match. Le fait que ça devienne une réalité, ça remet en perspective tous les efforts. C’est énorme."

"Il va falloir désamorcer la bombe"

Outre Dalton Papali'i, l'entraîneur des avants Jason Ryan a aussi fait allusion au banc des remplaçants sud-africain et à leur puissance physique : "Il va falloir désamorcer la bombe, je pense. Le paquet d’avants fait partie de leur ADN. On doit faire confiance à notre plan de jeu. On sait que l’on est en capacité de se battre jusqu’au dernier moment." Parle-t-on trop du fameux "Bomb Squad" ? "Non, répond Ryan. Ils jouent sur leurs forces. Ça fait partie de leur jeu et ç'a marché pour eux. On a un plan solide. Les arbitres prendront leurs décisions en fonction de ce qu’ils voient. Il faut que les choses soient claires de ce point de vue, surtout dans ces moments importants. Leur dimension physique représente un immense défi. Quand on prépare ce genre de match en tant qu’entraîneur des avants, on sait que leur dimension physique est une de leurs fiertés et qu’ils excellent dans ce domaine. Ils ont apporté de la variation dans leur jeu avec une très bonne touche et une défense féroce. Ils mettent leurs adversaires sous pression et excellent dans les rucks. Ils ont amélioré toutes les facettes de leur jeu pour cette finale." Alors, qui du "Bomb Squad" ou de la "Esay Company" remportera le trophée Webb Ellis ? Réponse samedi soir. 

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