Coupe du monde de rugby 2023 - Angleterre - Afrique du Sud : la puissance est toujours la première arme des Springboks
Sérieux en touche, intraitables en mêlée, justes dans le jeu au pied, les Springboks n'ont ni révolutionné le rugby, ni leur jeu pour venir à bout du XV de France. Comme en 2019, ils s'appuient sur leur supériorité physique et leur appétence pour le combat pour venir à bout de leurs adversaires.
Le "bombe squad" n'est plus, il a été remplacé par le "atomic bombe squad". En 2019, quand une photo des Springboks, sortis de la salle de sport et plus costauds que jamais, était sortie personne ne s'était vraiment fait d'illusion sur le jeu que Rassie Erasmus souhaitait mettre en place. Casser, concasser, désosser, tout un programme dans lequel les Sud-africains sont devenus maîtres. Quatre ans plus tard le jeu des Boks n'a pas réellement changé, quelques ajustements par-ci, par-là, mais le but reste le même, dominer physiquement leurs adversaires. Une tactique qui, si elle peut paraître un peu sommaire, est en fait finement préparée par leur cerveau en la personne de Monsieur Erasmus, ou Rassie comme on l'appelle au pays. Le banc en 6-2 camouflé en 5-3 contre la France en est la parfaite démonstration.
"Le pays qui joue le meilleur rugby"
Vous l'aurez compris les Springboks ne sont pas des grands fans de Robespierre, contre le XV de la Rose, samedi au stade de France, ils devraient encore une fois faire dans le conservatisme. L'équipe qui est venue à bout du XV de France sera d'ailleurs reconduite. "On a vu le match de dimanche soir et on a été impressionnés par leur dimension physique. C’était un bel exemple que ce qu’est le rugby, a résumé Kevin Sinfield, l'entraîneur de la défense anglaise, avant de poursuivre. C’est le pays qui joue le meilleur rugby. Ils connaissent leurs points forts et ils n’ont pas peur de s’appuyer dessus". Même si une demi-finale n'est jamais simple, elle l'est peut-être encore plus quand on s'appelle l'Angleterre et qu'on doit affronter l'Afrique du Sud, cette Afrique du Sud.
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Côté Jacques Nienaber le temps n'est plus aux facéties, le sélectionneur joue cartes sur table, "L’aspect physique, c’est comme n’importe quel autre facteur, on doit s’y habituer. De ce point de vue, on a bien géré le match contre la France (...). Il faudra faire pareil contre l’Angleterre", a-t-il annoncé en conférence de presse. Le XV de la Rose est prévenu, le public aussi, samedi au Stade de France plus qu'un match de rugby, un match de boxe pourrait avoir lieu, espérons simplement que la Rose ne soit pas envoyée au tapis dès le premier round.
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