Crise FFR - Le comité directeur de la FFR reste en place, Martinez favori pour succéder à Laporte ?

Par Marc Duzan
  • Bernard Laporte n'est plus le président de la FFR mais l'un de ses proches devrait lui succéder jusqu'en juin dans les heures qui viennent.
    Bernard Laporte n'est plus le président de la FFR mais l'un de ses proches devrait lui succéder jusqu'en juin dans les heures qui viennent. Icon Sport - Icon Sport
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Après avoir salué la démission de Bernard Laporte, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera s’était ce matin montrée favorable à une démission globale du comité directeur entraînant de nouvelles élections. Il n’en sera rien et d’ici quelques jours, le bureau fédéral nommera donc un président intérimaire jusqu’en juin prochain. Le trésorier de la FFR Alexandre Martinez est ici favori…

Regroupé en réunion de crise après que les 1900 clubs du rugby français ont refusé hier d’adouber Patrick Buisson comme président délégué, le comité directeur de la FFR a accueilli ce mercredi matin, à Marcoussis, la Ministre des Sports Amélie Oudea-Castera, laquelle a très vite confirmé à la presse la démission de Bernard Laporte : "Je salue cette décision, disait-elle aux abords de 10 heures. Elle s’imposait à l’issue de cette consultation dans laquelle les clubs se sont massivement mobilisés. Il en a tiré les justes conclusions et c’est une bonne chose pour le rugby français et ses valeurs." 

Laporte parti, deux voies s’offraient alors au rugby français afin de trouver un successeur à « Bernie » et offrir à l’ovale hexagonal une rapide sortie de crise. Oudea-Castera poursuivait ainsi : "Les statuts offrent deux possibilités : celle d’un président par intérim nommé par le bureau fédéral jusqu’en juin, date à laquelle un nouveau président, issu du comité directeur en place depuis 2020, serait élu. L’autre voie est celle de la démission partielle ou totale des membres du comité directeur qui conduirait à une nouvelle élection générale d’ici six semaines. Personnellement, je ne veux pas m’arroger des responsabilités qui ne sont pas les miennes mais je leur ai indiqué que la voie la plus claire , la plus rapide et la plus légitime, était la voie d’une démission du comité directeur."

[\ud83d\udd34INFO MIDOL] Un président par intérim devrait être nommé et de nouvelles élections, uniquement pour le poste de président, devraient avoir lieu dans les prochaines semaines.

Plus d'informations > https://t.co/B8aNUJvFhS pic.twitter.com/mQMIfwrcqF

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 27, 2023

Grill, le leader d’opposition, évoque un "putsch" !

Pourtant, si les neuf élus d’Ovale Ensemble, la liste d’opposition à la gouvernance Laporte, ont tous quitté la table, signifiant d’ailleurs qu’il n’y aurait plus d’opposition au pouvoir en place jusqu’en juin 2024, aucun autre membre du comité directeur n’a souhaité abandonner ses fonctions et se ranger aux préférences ministérielles. Que va-t-il se passer, désormais ? D’ici peu, le bureau fédéral désignera un président intérimaire (qui devrait être selon nos informations le trésorier Alexandre Martinez), lequel restera en fonction jusqu’en juin prochain.

À cette date, le comité directeur désignera, au fil d’une élection sans opposition, un nouveau président jusqu’à décembre 2024, date à laquelle aura lieu la grande assemblée générale élective. Furieux de la décision du comité directeur, Florian Grill, le leader de l’opposition, disait ce matin face à une dizaine de journalistes : "C’est un putsch, un hold-up. Le comité directeur s’accroche à son pouvoir et ne prend aucunement en considération le choix exprimé par les clubs lors du référendum ayant pourtant regroupé 90 % des entités que compte le rugby français !"

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