Coupe du monde 2023 - Pas d'hymne, pas de drapeau et un quart de finale sous bannière neutre... L'Afrique du Sud sous pression pour la suite du Mondial ?
L'équipe nationale de rugby sud-africaine pourrait disputer son quart de finale potentiel contre l'équipe de France sans son hymne, son drapeau ou encore son maillot désormais célèbre. La raison de cette possible sanction est le fait que l'Afrique du Sud n'a pas encore signé le dernier document de l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui uniformise les règles en matière de lutte contre le dopage.
Les Bleus contre les... autres ? Une formule étrange mais qui pourrait bien exister ! Le XV de France pourrait disputer un quart de finale de Coupe du monde de rugby sur son sol contre une équipe jouant sans hymne, sans drapeau et même avec un maillot neutre. Si les Bleus terminent premiers et l'Afrique du Sud deuxième et que cette interdiction de jouer sous bannière nationale était confirmée, c'est ce qui se passerait comme le rapporte rugby365.
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En effet, les Springboks, champions du monde en 2019, sont sous la menace d'une sanction lourde de la part de l'agence mondiale antidopage (AMA). Tout comme les autres sportifs du pays, les rugbymen sud-africains pourraient être privés du droit de jouer sous leurs couleurs et sans hymne national au préalable. Pour que cela n'arrive pas, les instances sud-africaines doivent signer la convention concernée avant le 13 octobre prochain, avant-veille du potentiel quart de finale face aux Bleus.
En attente depuis 2021
La cause de cette épée de Damoclès ? Le gouvernement sud-africain n'a pas ratifié le récent code mondial contre le dopage, actualisé en janvier 2021. Ce code est le "document de base qui harmonise les politiques, règles et règlements antidopage des organisations sportives et des autorités publiques à travers le monde". Jusqu'ici, l'Afrique du Sud, les Bermudes et l'organisation sportive panaméricaine sont les seules entités à n'avoir pas signé le document, qui se veut "évolutif. [...] À mesure que l’antidopage évolue, les règles, règlements et politiques se précisent".
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"Cela n'affectera pas les contrôles antidopage"
Zizi Kodwa, ministre des Sports sud-africain, s'est exprimé sur le sujet : "Nous avons travaillé sans relâche pour modifier la législation comme le recommande l'AMA. L'AMA a également travaillé avec nous pour rédiger le projet de loi d'amendement de l'institut sud-africain pour un sport sans drogue (SAIDS), qui sera désormais soumis au processus constitutionnel sud-africain de finalisation d'un projet de loi.[...] Il est décevant que l'Afrique du Sud ait été jugée non-conforme malgré son engagement à adopter une législation conforme au Code mondial antidopage".
Enfin, l'homme politique a tenu à rassurer sur la pratique du dopage dans le sport sud-africain. "Je voudrais rassurer les athlètes, les fédérations sportives et le public sportif sur le fait que le constat de non-conformité n’affectera pas les contrôles antidopage dans le sport sud-africain. " L'Afrique du Sud jouera son quart de finale le samedi ou le dimanche à 21h au Stade de France, selon son classement final dans la poule B.
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