XV de France-Nouvelle-Zélande - Melvyn Jaminet : "Mon premier essai ? Il tombe au meilleur moment"

Par Vincent Bissonnet
  • Melvyn Jaminet a marqué son premier essai en Bleu.
    Melvyn Jaminet a marqué son premier essai en Bleu. - Icon Sport
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Au terme du succès décroché face à la Nouvelle-Zélande (27-13), ce vendredi soir, l'arrière du XV de France a évoqué l'entrée en matière réussie des Bleus, la montée en puissance collective au fil du match, son premier essai en sélection et les émotions de cette première soirée de Coupe du monde.

Quelles sont vos impressions à chaud après ce début de Coupe du monde que l’on pourrait qualifier d’idéal ?
Nous sommes tous très contents. On savait que ce serait un match dur avec la pression du public et de la compétition. Ça s’est ressenti sur la première période. Par la suite, on a réussi à se remobiliser, à faire le vide et à mettre notre jeu en place. Il y a beaucoup de fierté.

Vous avez aussi trouvé la clé pour resserrer votre défense en seconde période après une première mi-temps où les Blacks vous avaient mis à mal…
On s’est troué sur deux ou trois lancements que l’on avait pourtant travaillés. On a rectifié ces erreurs collectives à la mi-temps. Il y a eu la parole des leaders, on a discuté tous ensemble. Sur la deuxième période, c’était mieux. Sur l'alternance, il aurait fallu peut-être les tester plus sous les ballons hauts. Thomas a fait un gros match sur ce secteur d’ailleurs, il a répondu présent. On savait qu’on allait être testé. Même si la première période n’était pas parfaite, on a tourné devant à la pause. Ça nous a donné de la confiance pour la suite.

On a le sentiment que vous avez pris l’ascendant physiquement et en les privant de ballon… Est-ce aussi votre analyse ?
Oui, c’est ce qui nous avait manqué en première période, justement. À partir du moment où notre jeu s’est mis en place et où on a tenu la balle, on les a mis en danger et ils ont craqué physiquement, effectivement.

Les finisseurs ont apporté une grosse plus-value, aussi…
C’était le mot cette semaine : chacun devait apporter de l’énergie en plus. À la mi-temps, c’était encore le mot du sélectionneur. Dès que l’on est entré, on savait quoi faire.

Quelle était l’ambiance dans le vestiaire ?
Il y avait du soulagement, de la fierté et un peu de fatigue pour certains. C’était un ensemble de tout ça. Il y a plusieurs footballeurs qui sont venus nous saluer, le Président de la République…

Personnellement, vous entrez en jeu et vous marquez votre premier essai en Bleu. Vous avez plutôt bien choisi votre moment, non ?
Ça fait plaisir (sourire). Au bout de la 16e sélection, je me demandais quand ça allait arriver. Je pense que ça tombe au meilleur des moments. Globalement, je suis très content de cette entrée dans la Coupe du monde. Surtout devant toute la famille : il y avait mon père, ma mère et mes frères. Quand vous avez fini le match et que vous voyez leur fierté, c’est chouette.

Les deux juges de touche n’avaient pas l’air d’accord sur votre transformation qui a finalement été invalidée. Pour vous, elle est passée ou non, alors ?
De mon point de vue, je me dis qu’elle passe (sourire). Il y en a un qui lève, pas l’autre. Heureusement que ça ne changeait pas grand-chose au résultat. Si ça avait été important, ça m’aurait fait enrager. Là, c’est juste personnel que ça me fait rager car on cherche toujours la perfection.

Avez-vous senti une atmosphère particulière avant le coup d’envoi ?
C’était énorme. Rien qu’à l’échauffement, on a pris une claque avec l’ambiance que le public a mise. C’était magique. On n’a pas vu la cérémonie, nous étions dans notre bulle et on s’est échauffé à l’intérieur. Mais on s'y était préparé.

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