Top 14 - Le Stade français se relance en s'imposant à Brive qui voit la Pro D2 se rapprocher à grand pas

30 : c'était le nombre de points qui séparaient le CAB au Stade Français à l'orée de cette 22e journée de Top 14. Lanterne rouge, psychologiquement presque condamnée mais mathématiquement encore dans le coup, la formation corrézienne recevait la Pink Army à Amédée-Domenech pour un de ses derniers barouds d'honneur. De son côté, la formation dirigée par Gonzalo Quesada était en quête de confiance après une série de résultats négatifs ces dernières semaines. Dans ces conditions, on ne savait donc pas trop à quoi s'attendre lorsque le coup d'envoi a été donné à 17 heures.

A chacun sa moitié de mi-temps

La première période s'est déroulée en deux temps. La première a été favorable aux Corréziens qui ont su se rassurer en inscrivant deux essais. Le premier, à la 14e, était à mettre à l'actif de Paulos qui, bien épaulé par ses avants, finissait dans l'en-but après un groupé pénétrant. Le second essai, inscrit par Sanchez n'a pas tardé puisqu'à la 20e minute, l'Argentin, ex du Stade Français, profité d'une erreur d'appréciation de Barré pour faire le break.

Cependant, les vieux démons ont rattrapé les Coujous qui ont concédé deux essais à des Parisiens très opportunistes. Le premier (23e) récompensait les efforts de Macalou qui profitait de la faute de main de Bituniyata. Puis (33e), Dakuwaqa remettait son équipe sur les rails après un duel aérien remporté par un Macalou des grands jours. Ainsi, les deux équipes rentraient au vestiaire à égalité.

Brive craque, Paris capitalise

La formation de Patrice Collazo s'est faite punir d'entrée de jeu en seconde période. Et de quelle manière ! A la suite d'une attaque en première main, le Fidjien Dakuwaqa mettait les cannes sur l'aile droit pour inscrire un essai de 50 mètres entre les poteaux. Cette entame de deuxième période mettait ainsi un sacré coup de pression aux Brivistes qui, à ce stade de la saison, n'ont plus d'autre choix que de s'imposer face à leurs adversaires (21 à 14, 43e).

Le reste du match sera ponctué par de nombreuses petites fautes qui hacheront le jeu. Au tableau d'affichage, Sanchez et Segonds portaient le score à 27 à 17 (73e). Orgueilleux, les Corréziens voyaient les chances d'un succès s'envoler mais s'accrochaient à l'espoir d'un point de bonus défensif, le 6e cette saison. Avec beaucoup de volonté, ils ont finalement réussi à le décrocher à la 82e minute de jeu grâce à la filouterie de Ferté, parti au ras derrière un groupé pénétrant.

Bonne et mauvaise opération