Top 14 - "J’ai été vexé d’être viré de Bordeaux" : Christophe Urios revient sur son départ de Gironde

Par Ghyslain Le Roy
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Au cours d’un entretien accordé au Midi Olympique, Christophe Urios est revenu sur son départ de Bordeaux, son arrivée en Auvergne à la tête de Clermont et sur ses retrouvailles avec Chaban-Delmas. 

Dans le cadre de la 18ème journée de Top 14, Bordeaux accueille Clermont. L'occasion pour Christophe Urios, nouvel entraîneur de Clermont et remercié par Bordeaux en cours de saison de retrouver son ancienne écurie au stade Chaban-Delmas. Dans les colonnes de Midi Olympique, l'intéressé, est revenu sur ce départ, un épisode qui comme il l'explique l'avait vexé : "J’ai été vexé d’être viré de Bordeaux, parce que j’ai trouvé que je ne le méritais pas. Mais en même temps, il fallait prendre une décision."

 

Mais si ce licenciement l'avait à l'époque blessé, le désormais boss de Clermont s'en est servi selon lui pour comprendre et analyser son passage sur le banc bordelais et ne retirer que le positif de cette expérience : "J’ai été en colère, et surtout envers moi-même. J’ai voulu comprendre, alors j’ai travaillé pour me refaire tout le film. Et avec le recul, je ne changerais pas grand-chose. La page de la quatrième année, je ne vais pas la tourner, je vais la déchirer parce qu’elle ne m’apportera rien. Les trois autres, je les garde parce qu’elles m’ont apporté beaucoup de plaisir."

Retenir les leçons du passé 

Lorsqu'on lui pose la question de ce qu'il a retenu de ses trois ans à la tête de cette équipe bordelaise, il en retiendrait trois : "Je dois être meilleur avec mon patron dans la relation, dans la mise en place et dans la clarté des infos. Je ne l’ai sûrement pas été avec Laurent Marti. La deuxième, c’est d’être plus réactif avec mon staff. J’ai pris du plaisir à travailler avec eux, mais ce fut parfois dur, notamment pour échanger sur différentes blessures. J’ai perdu beaucoup de temps et d’énergie et j’ai trop tardé à attendre que les choses changent. Enfin, il faut que je sois meilleur avec les leaders. Dans le choix des leaders, la relation à eux, la confiance… Ce sont eux qui gèrent le truc. Ce sont les soldats qui gagnent les guerres. Il faut que je sois meilleur. C’est facile de le dire aujourd’hui, au mois de décembre je ne l’aurais pas formulé comme ça !

Pour lire l'intégralité de l'entretien exclusif avec Christophe Urios, cliquez ici ! 

S’il veut repartir du bon pied avec l'ASM, Christophe Urios reconnaît que même s'il avait prolongé avec la formation présidée par Laurent Marti, il sentait bien qu'il y avait un léger souci autour de la progression des coéquipiers de Matthieu Jalibert : "J’ai mis un temps fou à prendre cette décision. J’avais besoin de sentir que je pouvais faire progresser le club. Mais des choses me gênaient : par exemple, je n’arrivais pas à faire avancer la formation. Je me suis beaucoup interrogé. Et puis je me suis dit qu’on était premiers, que la boutique tournait quand même bien… J’ai prolongé, mais sans ressentir d’excitation."

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