Dupont : "Nous avons envie de gagner encore et encore"

Par Rugbyrama
  • International - France - Dupont
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    International - France - Anthony Jelonch
Publié le Mis à jour
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TEST-MATCH - En conférence de presse, Antoine Dupont est revenu sur la rencontre de samedi au Stade de France face aux Wallabies. Le capitaine des Bleus en a également profité pour se confier sur son rôle dans l'effectif et sur l'engouement qui entoure le XV de France à un peu moins d'un an de la Coupe du monde.

Ca fait sept mois que vous n'êtes pas revenus au Stade de France, la dernière fois c'était pour le Grand CHelem. Est-ce que ça fait quelque chose de revenir ici ?

C'est toujours important pour nous de revenir au Stade de France. Comme vous disiez, on l'a quitté il y a maintenant sept mois avec des souvenirs incroyables. On le retrouve aujourd'hui dans un autre contexte, mais avec toujours autant de joie et de concentration.

Vous avez dû regarder le match de l'Australie contre l'Ecosse la semaine dernière. Que pensez-vous de cette équipe ?

L'équipe d'Australie joue ensemble depuis plusieurs mois. Ils ont acquis beaucoup d'automatismes, ils se connaissent bien. Gagner à Edimbourg n'est jamais facile, ça a été un match âpre, disputé, et comme souvent, ils étaient dominés au score, ils n'ont rien lâché et ils ont fini par remporter le match. On sait avec quelles intentions ils vont venir ici.

Vous avez été conforté dans votre rôle de capitaine. Comment le vivez-vous ? Echangez-vous beaucoup avec Charles Ollivon ?

Je le vis plutôt bien, comme je le dis et le répète je ne suis pas tout seul dans ce groupe. Maintenant que Charles est revenu, il reste un leader à part entière, comme peuvent l'être Gaël (Fickou), Greg (Alldritt) ou Julien (Marchand). Ca se passe très bien.

Vous expliquiez que les Australiens ne lâchaient rien jusqu'au coup de sifflet final, avez-vous travaillé en particulier les fins de match ?

Les matchs internationaux sont toujours très serrés et se jouent sur des détails dans les dernières minutes. On a appris ça à nos dépens. On travaille sur les fins de match depuis maintenant quelques temps, en mettant en place différents scénarios pour pouvoir se préparer à toutes les options.

Quel regard portez-vous sur Nic White, le demi de mêlée australien ?

C'est un joueur qui est très expérimenté, qui a plus de 50 sélections. Il a connu beaucoup de choses avec l'Australie, c'est un élément important de cette équipe. On l'a cotoyé aussi quand il est venu jouer à Montpellier. C'est un joueur qui prend beaucoup de responsabilités sur le terrain et qui est très à l'aise. Il peut être un danger pour nous, il sera à surveiller demain sur le terrain.

Il y aura sept joueurs du Stade toulousain titulaires demain. Est-ce que cela vous aide à trouver vos repères ?

C'est toujours un plus de bien connaître les joueurs que l'on a à côté sur le terrain. On a la chance d'être beaucoup de Toulousains, mais même les 23 qui sont sur la feuille de match, on se connaît depuis maintenant plusieurs saisons. On travaille ensemble, on connaît parfaitement le projet, bien sûr que ça aide sur le terrain pour trouver des automatismes.

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— Stade Toulousain (@StadeToulousain) November 3, 2022

Est-ce que cette dernière année avant la Coupe du monde a une saveur particulière ?

Je pense qu'il faut continuer ce que l'on fait depuis l'arrivée de Fabien (Galthié) et son staff. Il faut bien sûr se remettre en question mais je ne pense pas qu'il faille tout révolutionner cette année. On sent l'événement arrivé à grands pas, il y a énormément d'attentes autour de cette compétition, y compris de notre part. Je pense qu'il faut qu'on soit patient, qu'on continue d'évoluer, de grandir ensemble, et l'échéance finira par arriver.

Il y a eu beaucoup de blessés depuis le début du Top 14. Comment sentez-vous le groupe ?

On doit toujours faire face aux aléas des blessures, ça arrive à chaque rassemblement que des joueurs manquent à l'appel. Ce qui fait la force de notre groupe, c'est que tous les joueurs appelés en remplacement ont toujours répondus présents, que ce soit sur le terrain ou au niveau de l'état d'esprit. C'est ça qui nous permet de progresser. On est encore en début de saison, il y aura encore de la fraîcheur. Sur ce point là, on devrait être, je l'espère, bien demain.

Will Skelton sera sur le banc demain...

On commence à le connaître, on s'est rencontré beaucoup de fois avec La Rochelle. J'espère que les avants le verront plus que moi demain, surtout qu'il aime bien attraper les demis de mêlée autour des rucks... On connaît la puissance physique qu'il a, et combien il peut gêner les défenses et attaques adverses. On connaît la qualité du joueur, il va rentrer au cours de la partie et on sait pour quelles raisons ils l'ont mis sur le banc. On sait à quoi s'attendre.

Anthony (Jelonch) et Gaël (Fickou) disaient vouloir gagner encore et encore avec cette génération. On a le sentiment que vous avez toujours le même appétit.

Oui, bien sûr. Justement, d'avoir gagné ca nous a donné confiance et envie de gagner à nouveau. Quand on commence à arriver au plus haut niveau, le plus dur c'est d'y rester. Je pense que l'envie et la gnac que nous avons a même augmenté. Maintenant, il faut que ça se retranscrive sur le terrain.

International - France - Anthony Jelonch
International - France - Anthony Jelonch

Demain à 7h30, les Bleues affrontent la Nouvelle-Zélande. Est-ce que vous allez regarder le match et quel regard portez-vous sur la performance des filles ?

Pour ma part, je vais quand même essayer de dormir pour préparer le match. Mais dès que je vais me lever, si je peux les voir et les encourager, ça sera avec plaisir. On essaie de suivre à distance leur parcours, ce qu'elles font depuis plusieurs années est remarquable et c'est ce qui permet de développer le rugby féminin en France. Même si les horaires ne sont pas adaptés à notre rythme, on essaie de les encourager.

Comment gérez-vous l'engouement autour de vous, notamment depuis que vous êtes capitaine du XV de France ?

Mon rôle sur le terrain m'amenait déjà à être un leader de jeu, le rôle de capitaine n'a pas été une charge supplémentaire. Evidemment, c'est un rôle important, mais même si c'est moi le capitaine, je suis pas le seul leader du groupe. On est beaucoup à parler, à échanger, à communiquer. Heureusement, je suis bien épaulé.

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