Paris, sans faire de bruit...

  • L'ailier du Stade français, Julien Arias, tente de passer face à un Rochelais
    L'ailier du Stade français, Julien Arias, tente de passer face à un Rochelais
  • Jules Plisson, l'ouvreur du Stade français, à la relance
    Jules Plisson, l'ouvreur du Stade français, à la relance
Publié le Mis à jour
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Troisième du Top 14, à égalité de points avec Clermont, le Stade français se déplace samedi (20h) à Marcel-Michelin sans pression. Et les Parisiens peuvent même espérer y faire un bon coup…

Sans faire de bruit, le Stade français truste les premières places du Top 14. A l’instar de la saison passée, la formation parisienne avance tranquillement, sagement, loin des attentions portées sur Toulon, Clermont, Toulouse ou le Racing-Metro 92. Pour le premier doublon avec les tests internationaux, Paris se rend en terre auvergnate sans pression particulière. Nous sortons d’une belle victoire contre l’UBB (39-22), un match presque plein alors que l’ASM vient de perdre à Bayonne (24-13), rappelle le demi d’ouverture Jules Plisson qui disputera son premier match à Marcel-Michelin. On n’a rien à perdre. Les deux équipes ont des ambitions et l’intention de se qualifier dans les six. Je pense qu’ils auront davantage la pression de nous recevoir. On y va tous avec un état d’esprit irréprochable et l’envie de faire un très gros match et, pourquoi pas, ramener quelque chose de là-bas. Battu à domicile par Montpellier (20-21, 3e journée), l’ASM doit encore se rassurer sur ses bases. Généralement, c’est chaud à Clermont avec un beau public, prévient le troisième-ligne Raphaël Lakafia de retour dans le groupe après une absence de plusieurs semaines. Ça pousse à faire de gros matches.

Je pense que Clermont aura davantage la pression (Jules Plisson)

Privé de ses deux poutres (Pascal Papé et Alexandre Flanquart) retenues en équipe de France pour affronter les Fidji, contre cinq Clermontois actuellement sous la tunique tricolore, Paris doit faire bloc. Cela permet aussi au groupe de se ressouder, c’est un mécanisme de défense quand on se sent en danger, confie le trois-quarts aile Julien Arias. Il y a aura donc une ambiance particulière lors de cette journée. Les Clermontois, qui seront aussi pas mal diminués, sont probablement plus habitués que nous à gérer ces périodes de doublons. Finalement, je pense que les absences vont s’équilibrer et que tout le monde aura plus envie de faire un match de haut niveau que d’être perturbé par les doublons.

Jules Plisson, l'ouvreur du Stade français, à la relance
Jules Plisson, l'ouvreur du Stade français, à la relance
Continuer à progresser mentalement… (Julien Arias)

Auteur de trois bonus offensifs cette saison et un nombre de franchissements (78) supérieurs aux Clermontois, le Stade français affiche de réels arguments offensifs incarnés par les six essais de Julien Arias. De quoi nourrir quelques ambitions même si la défense auvergnate reste la meilleure défense du Championnat (173 points encaissés contre 224 points pour Paris, NDLR). On se rend à Clermont avec l’état d’esprit d’une équipe qui va se frotter à ce qui se fait de mieux au niveau national et européen et qui doit se préparer en conséquence, insiste l’ailier international. Nous savons ce qui nous attend à Clermont, nous connaissons les forces de cette équipe et nous savons que si nous ne sommes pas bien préparés nous pouvons exploser là-bas. On veut se donner un maximum de chances de ramener des points si l’occasion se présente. Nous voulons aussi nous servir de ce match pour continuer à progresser mentalement, voir comment nous sommes capables de réagir face à une équipe très compétitive. Nous abordons ce match avec beaucoup de sérieux.

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