Un bilan difficile à défendre

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Le duo d'entraîneurs du Stade français Ewen McKenzie et Christophe Dominici a été écarté par Max Guazzini après seulement cinq journées de championnat. Un choix qui n'est pas illogique au regard des résultats depuis sa prise de fonction lors de l'intersaison 2008-2009.

"Nous avons constaté que le message des entraîneurs ne passait plus vraiment et nous avons décidé de changer, en commun accord avec Ewen McKenzie et Christophe Dominici", a expliqué Max Guazzini pour justifier le changement de staff technique après cinq journées de championnat. Un message qui n'est pas passé très longtemps au regard des résultats sportifs de ces treize derniers mois. Mis à part un départ en fanfare lors de la saison dernière avec sept succès en autant de journées, le duo d'entraîneurs n'a pas connu la même réussite que leurs prédécesseurs.

Un pourcentage de victoire en chute

En effet, depuis la création de la poule unique, lors de l'exercice 2004-2005, le Stade français tenait son rang de cador du championnat avec un taux de victoire impressionnant de 70%. Un pourcentage qui a chuté sous l'ère McKenzie pour terminer à 53% après le troisième revers de cette saison dimanche à Biarritz. Le manager australien, et son staff technique, ont disputé 32 matchs de Top 14, en ont remporté 17, perdu 13 et ils ont concédé deux matchs nuls. Le bilan en Coupe d'Europe est quasiment identitque avec trois succès pour autant de défaites (50%). La saison dernière, le club parisien a aussi terminé l'exercice avec dix défaites (neuf en saison régulière et une en phase finale), ce qui n'était jamais arrivé dans l'histoire du club depuis le passage à la poule unique (Top 16 et Top 14 réunis).

Dans une spirale négative

Surtout, le Stade français s'engluait dans une spirale négative depuis le mois de mars puisque les Stadistes n'ont remporté que trois matchs lors des six derniers mois (pour neuf défaites et un nul). Un bilan difficile à défendre et une chute sans fin aussi marquante en terme de résultat que sur la qualité du jeu : la production des lignes arrières était notamment le gros point noir de ce début de championnat et le départ de Juan Martin Hernandez ne pouvait pas tout expliquer.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?