Ouedraogo : "Un match référence"

Par Rugbyrama
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Vainqueur de Toulouse 17-15 à Yves-du-Manoir ce dimanche, Fulgence Ouedraogo savoure et rend hommage à son copain Trinh-Duc. L'Europe se rapproche pour Montpellier qui tient maintenant son match référence.

Comment allez-vous après cette victoire sur Toulouse ?

Fulgence Ouedraogo : Très bien, c'est toujours plus facile les lendemains de victoires comme celle-là... C'est sûr, je suis vraiment très heureux et très fier de notre équipe. Un stade plein, une grosse équipe en face, du soleil... Tout était réuni pour un grand moment. Il n'était pas possible de rêver mieux.

Vous attendiez-vous à pouvoir réaliser une telle entame ?

F. O. : Ce qui est sûr, c'est que nous ne voulions pas les regarder jouer. Dès l'entame de la rencontre, nous savions qu'il nous fallait prendre le jeu à notre compte. Cela s'est fait plutôt rapidement. Nous ne savions pas que ça allait marcher aussi vite, mais c'était vraiment notre intention. Il ne fallait pas se poser de questions, c'est ce que nous avons réussi à faire et tant mieux !

Pourtant les deux premières minutes de la rencontre ont bien été toulousaines ?

F. O. : Oui, mais au final, elles ne sont pas importantes ces deux minutes-là. Je fais un en-avant sur le coup d'envoi, certes, mais derrière l'équipe rattrape mon erreur. Nous sommes solides en défense, les repoussons. Notre défense nous a permis de nous mettre en confiance, de nous libérer et après il y a ce bras cassé que Louis joue vite (action qui amène au premier essai montpelliérain par Picamoles, 4e, ndlr).

Avez-vous conscience - notamment vous, Louis Picamoles et François Trinh-Duc - d'avoir été particulièrement tranchants ?

F. O. : Je sais qu'on a beaucoup vu François. Il a fait un très gros match. Sur l'instant, on sentait et on voyait qu'il était en train d'éclairer ce match par sa classe et son talent. Il apporte tous les essais. Il nous a vraiment fait briller ce dimanche. Comme on veut jouer et ne pas fermer le jeu, c'est idéal d'avoir un gars qui a la capacité de faire jouer derrière lui. François sait le faire et nous en avons tous profité largement.

Après une superbe première période, la fin de match s'est avérée plus difficile. Le physique ?

F. O. : Oui, nous avons marqué le pas à un moment donné. Toulouse fait entrer d'un coup Sowerby, Montès, Bouilhou, Kelleher. Nous marquons le coup sur ces changements-là. Le Stade met toujours plus de vitesse, avance sur les impacts. Et nous, sans faire de changements, nous avons commencé à subir... Cela est devenu beaucoup plus difficile.

Avez-vous eu peur de ne pas tenir jusqu'au bout ?

F. O. : Quand la transformation de Jean-Baptiste Elissalde heurte le poteau, on s'est dit que le match était à nous. Jusqu'au bout, on avait décidé de ne rien lâcher, de tenir l'écart. L'équipe s'est montrée très solidaire, ce qui prouve que le groupe vit bien et prend du plaisir à jouer ensemble.

Ça y est, Montpellier tient son "gros " match dans son nouveau stade. Est-ce un déclic par rapport aux ambitions du MHRC ?

F. O. : C'est vrai qu'après Biarritz, Paris et Clermont, Toulouse était le dernier gros à venir. J'espère oui que c'était un déclic. Nous voulions marquer notre saison et avoir un match référence pour bien finir et accrocher l'Europe. A nous d'essayer d'être de nouveau performants dès la semaine prochaine face à Bourgoin qui veut aussi cette place. Même si c'est plus facile de jouer Toulouse parce que la motivation vient d'elle-même, nous auront pareillement envie de battre Bourgoin. L'Europe passe par là.

Où serez-vous l'an prochain ?

F. O. : Il me reste une année avec Montpellier et je serai Montpelliérain.

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