Toulouse dans la douleur

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Le Stade toulousain a eu du mal à se défaire de Biarritz (12-6), lors de la 16e journée. La défense basque, bien en place, a parfaitement gêné les trois-quarts toulousains. Trois drops de Jean-Baptiste Elissalde ont finalement eu raison du BO qui repart a

Le Top 14 réclamait un choc. Il a eu lieu avec cet alléchant Toulouse - Biarritz. De l'intensité, de l'engagement, du suspens mais finalement peu de spectacle dans une rencontre tendue. Entre des Toulousains timides pour leur retour au Stadium et des Biarrots venus avec le couteau sous la gorge, la partie n'a jamais vraiment pu se débrider. Entre des fautes de main, des approximations en conquête et des appuis glissants, les trente acteurs avaient bien du mal à mettre leur jeu en place.

Une micro occasion d'essai pour chaque camp en première période (Thiery pour les visiteurs, Elissalde pour les locaux) et les buteurs étaient obligés de s'employer pour meubler le tableau d'affichage. Elissalde, l'ouvreur toulousain, prenait rapidement l'avantage dans son face-à-face avec Dimitri Yachvili. Il réussissait deux drops dans le premier quart d'heure pour placer son équipe dans les meilleures dispositions. Six points précieux car la défense biarrote, bien en place et agressive, étouffait la puissance offensive des Rouge et Noir. Reculant à l'impact, les stadistes n'arrivaient pas à déstabiliser les Basques.

Yachvili sauve le bonus

Les hommes de Patrice Lagisquet, sérieux et conscients de jouer une carte importante dans leur saison, pêchaient dans le secteur offensif malgré un Marcelo Bosch plutôt inspiré. De plus, Dimitri Yachvili manquait deux tirs au but dans ses cordes et le BOPB n'arrivait pas à refaire son retard. La valse des changements n'éclairait pas les débats. Les avants des deux équipes, voyant leurs trois-quarts dans l'impasse, tentaient de faire la différence mais aucun pack ne prenait réellement le dessus.

A quatre minutes du terme, Jean-Baptiste Elissalde réussissait son troisième drop de la soirée pour assurer le succès des siens (12-3). Yachvili, son alter ego, préservait le point de bonus défensif une minute avant la sirène sur pénalité. L'arbitre pouvait renvoyer les deux équipes aux vestiaires devant 35 150 spectateurs mitigés entre le seul plaisir de la victoire et la frustration d'avoir assister à un match sans essai.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?