La poule B ne devrait être qu'une simple formalité pour l'Afrique du Sud

Par Rugbyrama
  • Eben Etzebeth (Afrique du Sud)
    Eben Etzebeth (Afrique du Sud)
  • Lwazi Mvovo (Afrique du Sud) - 2015
    Lwazi Mvovo (Afrique du Sud) - 2015
  • Ofisa Treviranus (Samoa) - 2014
    Ofisa Treviranus (Samoa) - 2014
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COUPE DU MONDE - La première place du groupe B ne devrait pas échapper aux terribles Springboks, grands favoris. Mais derrière, les Samoa, l'Ecosse et même le Japon lorgnent le deuxième billet pour les quarts de finale. Tour d'horizon.

L'Afrique du Sud a connu un été maussade, assombri par trois défaites en trois journées de Four Nations - dont une à domicile contre l'Argentine (37-25) - et un climat de suspicion de racisme. Mais l'équipe de Heyneke Meyer, au centre de la tourmente, reste au-dessus du lot. Les Springboks, sans grande certitude, vont quand même pouvoir se roder dans le groupe B avant d'affronter un gros au prochain tour. Ils ne pouvaient rêver mieux, d'autant plus que de nombreux joueurs (Jean de Villiers, Fourie du Preez, Coenie Oosthuizen, Duane Vermeulen, notamment) reviennent de blessures.

Un premier match à Brighton (19 septembre) contre le Japon permettra aux "Boks" de se remettre doucement dans le bain et de se préparer à un quart contre le deuxième de la "poule de la mort", Angleterre, Australie ou Galles. Ménagés en début de compétition, ils pourraient créer une surprise. Et peut-être de faire à nouveau rêver la nation arc-en-ciel, qui réclame un troisième titre mondial, 20 ans après le premier de 1995, érigé en symbole de la réconciliation par Nelson Mandela.

Lwazi Mvovo (Afrique du Sud) - 2015
Lwazi Mvovo (Afrique du Sud) - 2015

Des Samoans ultra physiques

Derrière les épouvantails sud-africains, ça se bouscule dans la poule la plus ouverte du Mondial. Les Ecossais partent avec une longueur d'avance sur les Samoa et le Japon. Mais, si le XV du Chardon sort d'une préparation encourageante avec deux victoires contre l'Italie, la saison passée a été assortie d'une peu glorieuse Cuillère de bois dans le Tournoi des six nations. Vern Cotter pourra toutefois se baser sur l'ossature des Glasgow Warriors, champions en titre de la Ligue celtique après avoir survolé la saison, et sur un arrière exceptionnel, Stuart Hogg.

Les Samoans, eux, font figure d'outsiders. Les Polynésiens arrivent avec des arguments. Le sélectionneur Stephen Betham a construit une équipe disciplinée et ultra physique. Les titulaires en puissance évoluent tous dans les grands championnats, à l'image des frères Pisi et Kahn Fotuali'i à Northampton ou encore du capitaine Ofisa Treviranus aux London Irish.

Ofisa Treviranus (Samoa) - 2014
Ofisa Treviranus (Samoa) - 2014

Le Japon vise un quart de finale

Reste le Japon. Les rugbymen de l'archipel ont fait des quarts de finale un objectif. L'équipe du sélectionneur Eddie Jones entend bien placer le rugby nippon sur la carte mondiale, alors que le pays accueillera la prochaine Coupe du monde en 2019 et qu'une franchise tokyoïte intègrera le futur Super 18 en 2016. Les "Brave Blossoms", emmenés par les joueurs du Super 15 Kotaro Matsushima (Waratahs), Fumiaki Tanaka (Highlanders), Michael Leitch (Chiefs) et Hendrik Tui (Reds), ont des arguments, s'ils parviennent à exister physiquement devant. Ainsi, les matches Ecosse-Japon (23 septembre à Gloucester), Samoa-Japon (3 octobre à Milton Keynes), et Ecosse-Samoa (10 octobre à Newcastle) vaudront leur pesant de cacahouètes.

De leur côté, les Américains de l'immense Samu Manoa (Toulon) et du couteau-suisse des Saracens Chris Wyles, tenteront de jouer les trouble-fête. Leur seul objectif: surprendre, comme ils ont bousculé la hiérarchie à VII. Les Eagles ont terminé la saison à au 6e rang mondial. Avant de prendre leur envol à XV ?

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