De Villiers : "Notre défi"

Votre équipe sort d'une saison mitigée. Comment abordez-vous cette Coupe du monde ?

Peter DE VILLIERS : Aujourd'hui, une nouvelle saison démarre. On oublie tout. Quelque chose de très fort nous attend en Nouvelle-Zélande et nous répondrons présent.

Vous avez récemment confessé que le Mondial se gagnera d'abord avec un jeu au pied conquérant. Maintenez-vous votre position ?

P.D-V. : Bien sûr. Il serait pourtant faux de nous réduire à une équipe de buteurs. Lors des derniers Tri-Nations, les statistiques ont montré que les Wallabies et les All Blacks avaient davantage joué au pied que nous !

Pensez-vous pouvoir conserver votre titre de champion du monde ?

P.D-V. : Notre responsabilité est immense. Jamais, dans l'histoire du Mondial, une équipe n'est parvenue à conserver son titre. C'est notre défi et je suis convaincu que nous pourrons le relever.

Vous démarrez la compétition avec un nombre important de joueurs blessés. Est-ce préoccupant ?

P.D-V. : Pas tant que ça, puisque notre squad est très homogène. Les Springboks déploreront toujours des blessures. Parce que nous ne savons jouer au rugby que d'une seule manière, la plus dure.

Vous affronterez le pays de Galles dans huit jours. Que savez-vous de cette équipe ?

P.D-V. : Nous allons nous pencher dessus dans les jours prochains. Pour l'instant, il faut évacuer le décalage horaire et prendre nos repères. Ce que je peux vous dire, c'est que nous craignons énormément les Gallois et leur entraîneur néo-zélandais (Warren Gatland, N.D.L.R.).

La polémique entourant le poste de talonneur chez les Springboks ne s'est toujours pas apaisée en Afrique du Sud. Qui de John Smit ou de Bismarck du Plessis démarrera la compétition ?

P.D-V. : Vous verrez bien. La seule chose que je puisse vous dire aujourd'hui, c'est que John Smit, notre capitaine, est le meilleur talonneur du monde à l'heure actuelle.