Catt: "Une sacrée bataille"

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Mike Catt, qui a conservé sa place dans l'équipe d'Angleterre pour affronter la France, annonce une sacré bataille. A 36 ans, le centre souhaite que sa formation mette "la même intensité" et "le même état d'esprit" que face à l'Australie.

Brian Ashton a reconduit les 22 vainqueurs de l'Australie. Qu'en pensez-vous ?

MIKE CATT: Cela se justifie. C'est sûr que c'est dur pour certains gars, comme pour Olly Barkley et Andy Farrell qui étaient n°1 et n°2 la semaine dernière, qui se sont blessés et qui sont désormais n°3 et n°4. C'est le sport qui veut ça. Je crois que c'est une bonne chose d'avoir gardé la même équipe. On a construit une dynamique en tant que groupe et on doit maintenant l'amener à un niveau supérieur.

Que faut-il améliorer pour l'Angleterre ?

M.C: Dans tous les matches internationaux, et pas spécialement dans cette Coupe du monde, l'occupation du terrain est cruciale et beaucoup d'équipes utilisent le jeu au pied. Même je suis de ceux qui croient qu'on peut sortir de sa moitié de terrain en jouant à la main et en courant, je pense qu'on l'a peut-être un peu trop fait et que nous ne nous sommes pas sortis de notre camp assez efficacement. Il faut qu'on trouve l'équilibre de ce côté-là. Notre jeu au pied va donc être vital, il faut améliorer notre façon de sortir de notre moitié. Mais si l'on met la même intensité et qu'on a le même état d'esprit, ça va être une sacrée bataille.

On dit les Français sont imprévisibles. Est-ce que ça rend ce match plus difficile à préparer pour vous ?

M.C: A ce niveau, il faut juste se concentrer sur soi, son propre camp et s'assurer que tout est en ordre dans sa maison. Nous avons joué deux fois contre la France récemment, on sait ce dont ils sont capables. Nous avons revu les matches de Twickenham et Marseille à la vidéo et on a surtout vu qu'on joue désormais dans un style différent qu'à cette époque.

L'Angleterre n'a jamais vraiment réussi au Stade de France...

M.C: Ce match est simplement un match de rugby de plus, tous les autres sont du passé, dans les livres. C'est une demi-finale de Coupe du monde, le terrain est le même pour tout le monde. On aura des supporteurs ce week-end, on espère bien qu'il y aura plein de maillots blancs dans les tribunes et que les Français n'auront pas tant que ça l'avantage de jouer à domicile.

Après la défaite contre l'Afrique du Sud, pensiez-vous vraiment arriver jusqu'en demi-finale ?

M.C: Je réponds honnêtement ? (Il rit) Bien sûr qu'on le savait... On a toujours su que la route allait être des plus compliquées. Mais j'aime bien la façon dont on a su retourner les choses dans le bon sens après ce match. On a un groupe de joueurs qui savent ce qu'ils ont dans le ventre, qui ont du caractère, on l'a montré contre les Samoa, les Tonga et bien sûr l'Australie. On a progressé depuis l'Afrique du Sud.

Faut-il rappeler à ceux qui n'étaient pas là en 2003 l'importance d'une demi-finale ?

M.C: Les jeunes de l'équipe ont confiance en eux, ils croient en eux. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à leur dire à ce sujet. Cela se sent que c'est une demi-finale. Ils savent bien que c'est un match contre la France et qu'il faut le gagner. Il n'y a plus qu'à le faire maintenant.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?