Frey: "Un état d'esprit fort"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Le gardien n°2 de l'équipe de France de football, Sébastien Frey, a évoqué sa vision du rugby lors du rassemblement à Clairefontaine. Pour le joueur de la Fiorentina, qui a vibré lors du match contre la Nouvelle-Zélande, le football peut apprendre certain

Quel regard portez-vous sur cette Coupe du monde de rugby en France ?

SEBASTIEN FREY: C'est plaisant. Comme ça, les gens voient qu'on peut considérer la France comme un pays de sport. Si on arrive au bout, ça voudra surtout dire que chez nous, en France, on sait se faire respecter. C'est un point très important.

Après la victoire de la France face aux All-Blacks, voyez-vous des similitudes avec le parcours de l'équipe de France de football lors de la Coupe du monde 1998 ?

S.F. : Il y a quelque chose, oui. J'espère qu'il y aura un parallèle jusqu'au bout. Mais c'est vrai que le parcours de deux équipes est assez ressemblant. Quand je repense aux Blacks, j'ai encore des frissons. Avant le match, j'ai entendu les commentaires en Italie : personne ne donnait la France gagnante. J'ai suivi la rencontre dans un hôtel de Florence où on était au vert. Donc, à la fin, j'ai vraiment hurlé dans tous les couloirs pour montrer qu'on était là !

Le rugby peut-il concurrencer le football ?

S.F. : D'un certain côté, ça n'est pas plus mal que le rugby existe. Dans notre pays, ça fait partie de notre culture. C'est bien que le rugby fasse partie des sports dans lesquels nous soyons vraiment très fort.

Le football a-t-il quelque chose à apprendre du rugby ?

S.F. : Dans le rugby, l'état d'esprit est vraiment très, très fort au sein de l'équipe de France. C'est un point sur lequel il faut continuer de les regarder. J'espère qu'on aura le même lors de nos prochains matchs et nos prochaines compétitions. On a vu que le groupe avait fait la différence là-dessus sur son dernier match. Cela dit, l'équipe de France de football a également un bon esprit. En 1998, on a démontré à tout le monde qu'on était supérieur sur le plan là. A mon avis, c'est ce qui a fait la différence lors de cette Coupe du monde.

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