Pelous: "Se donner une chance"

Par Rugbyrama
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Complètement remis de sa blessure à un genou, le deuxième ligne des Bleus Fabien Pelous postule pour une place de titulaire en quart de finale contre les Blacks. Et pour un scenario semblable à celui d'une certaine demi-finale de Coupe du monde, en 1999…

Ce quart de finale contre les Blacks promet un gros combat, devant notamment...

Fabien PELOUS : Vous n'êtes pas sans savoir que le rugby commence devant (sourire). Il faudra leur mettre la pression. Nous savons qu'ils sont très performants parce que techniquement, notamment en mêlée, ils ont un temps d'avance, grâce à leur placement bien particulier et très efficace. Nous allons essayer de les contrer là-dessus.

Etes-vous dans le même état d'esprit que celui qui a précédé la demi-finale de 1999 (remportée par la France 43-31)?

F.P. : Bien sûr, c'est le même. Mis à part que nous avions battu les Argentins juste avant (rires). Mais sinon, c'était pareil. C'est toujours la même chose quand tu joues contre les Blacks, tu n'es jamais favori, tu es toujours outsider et il faut créer l'exploit pour les battre. A nous, pendant une semaine, de nous mettre dans les conditions pour créer cet exploit.

La solution serait donc plus mentale que tactique ?

F.P. : Il y a de tout mais si mentalement, tu es décidé à faire quelque chose, tu avances et tu joues crânement ta chance. Je crois que nous sommes déterminés à faire quelque chose de ce groupe, de nous-mêmes. Nous sommes conscients de nos capacités. Il faut tout mettre en &oeliguvre pour que ces capacités s'expriment au maximum ce week-end et surtout qu'on ait cette envie de tout donner sur le terrain, sans retenue. Il va falloir y aller à fond. On sait tous jouer au rugby !

En 1999, vous aviez su réagir malgré une première partie de match difficile...

F.P. : On nous promettait l'abattoir mais finalement, nous ne nous étions pas laissés abattre. Cela avait été dur mais nous nous étions dit à la mi-temps, "voilà, ils sont humains et on rivalise !" Ça nous avait galvanisés. Après, il y avait des circonstances de match. Des ballons tombés de leur part, un maximum de réussite sur les rebonds pour nous&hellip Et puis voilà, nous avions fini devant. En fait c'est ça, il faut se mettre dans les conditions de pouvoir se donner une chance !

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