Les bleus des Bleus

Par Rugbyrama
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Alors que les Bleus participent jeudi et vendredi à un stage commando organisé avec l'armée, les pépins se multiplient. Deux semaines et demie de préparation physique poussées commencent à marquer les organismes.

Le stage commando devait être le point d'orgue de la préparation physique des Bleus. Damien Traille prévient: "Je l'ai déjà vécu il y a 5-6 ans avec Pau, on était venu faire une semaine de stage à Font-Romeu, Mont Louis et Collioure. C'est un bon stage, ça va permettre au groupe d'être solidaire. Il y a des anecdotes qui resteront gravées". "Un stage ... un jour et demi", tempère Pierre Mignoni. Organisé par l'armée, il est renommé pour sa dureté avec marche nocturne, nuit à la belle étoile, ...

Or les Bleus ne suivront pas ce programme, le leur s'allège depuis le début de la semaine. Lundi, Jo Maso citait les activités: canyoning, kayak, pont de singe et précisait "un peu plus dur qu'un village de vacances". Avant ce stage, les Bleus travaillent, encore et toujours plus. "Là, on puise dans nos réserves mais c'est voulu", dit Jean-Baptiste Elissalde. Ce travail physique s'effectue sous l'égide de trois préparateurs physiques : Daniel Servais qui pratique depuis longtemps au sein du XV de France, Alex Marco qui était cette saison celui du Stade Français et enfin Jean-Luc Arnaud qui officie à Marcoussis auprès du pôle Espoirs.

Point de rupture

Mais les pépins s'additionnent. Si Damien Traille attend ce week-end le feu vert de son médecin pour reprendre l'entraînement normal, Sylvain Marconnet ne court toujours pas, Imanol Harinordoquy souffre d'une entorse à la cheville, Sébastien Chabal d'une tension aux fessiers, Jean-Baptiste Poux d'une dorsalgie, Sébastien Bruno et Rémy Martin arboraient un strapping à la fin de l'entraînement de mercredi matin, le premier à la cuisse, le second à l'avant-bras. Rien de dramatique certes, mais la preuve que les organismes souffrent des charges répétées de travail et d'une montée en puissance.

Peut-être paradoxalement un bon signe car pour être champion du monde une préparation physique irréprochable sera indispensable. Tous les joueurs le répètent : Il faut bien se préparer pour être champion du monde. Pour Lionel Nallet tout se passe bien. "Ils ont bien planifié la préparation physique, le soir on est bien fatigué mais on récupère pendant la nuit".

Et Yannick Jauzion d'ajouter: "c'est une bonne chose de bien se préparer physiquement pour pouvoir bien encaisser les contacts et d'être serein dans sa tête". Le physique pour assurer le mental ... Voila où réside le vrai intérêt de ces deux jours : créer l'ambiance indispensable à une équipe dont le souhait tient en une date : le 20 octobre, finale de la Coupe du monde.

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