Hernandez: "C'est un rêve"

Est-ce la plus belle victoire de votre carrière ?

Juan Martin Hernandez.- C'est une très belle victoire mais nous ne devons pas en rester là. L'Argentine n'est pas championne du monde. Ce n'est que le premier match et il en reste encore trois. L'aventure continue. Contre la France, c'était un match spécial surtout pour l'ouverture de la Coupe du monde. C'est un rêve mais il faut que celui-ci continue.

Avant le match, aviez-vous remarqué des faiblesses françaises à la réception des chandelles ?

J. M. H.- Ce n'était pas une stratégie clairement établie. J'ai senti le match comme ça à cause de la grosse pression de la défense française et notamment sur moi. Taper des chandelles n'est pas très spectaculaire, mais aujourd'hui, le jeu me dictait de faire ça. Il n'y avait pas beaucoup d'autres choses à faire.

Avez-vous été surpris par la première mi-temps de l'équipe de France ?

J. M. H.- En première période, je crois que nous avons eu 80% de la possession du ballon. Cela veut bien dire quelque chose. En défense, les Français ont dû beaucoup plaquer et ils ont fini par se faire pénaliser. Nous avons pu inscrire des points et c'était très important. Après, nous avons tapé beaucoup de chandelles et nous sentions que les Français ne savaient pas comment nous jouer. On voyait qu'ils ne trouvaient pas de solutions.

Vous jouez votre deuxième match dans quatre jours (Argentine-Géorgie à Lyon), n'est-ce pas difficile d'enchaîner aussi rapidement ?

J. M. H.- C'est vrai que nous avons peu de temps entre les deux matchs. Nous allons donc tout faire pour bien récupérer et arriver bien à ce deuxième match. Pour nous, il est important de continuer à développer notre jeu. Même si nous rencontrons la Géorgie, il ne faut pas oublier qu'il n'existe pas de match impossible ou de match facile. Il faut tous les jouer et tous les gagner. Nous allons disputer toutes nos rencontres avec le même respect pour l'adversaire.