Super Rugby Pacific - Problèmes techniques pour les protège-dents connectés

Ce vendredi, le Super Rugby Pacific a communiqué sur l'utilisation des protège-dents connectés, et leur conséquence. Les joueurs ne seront plus obligés de "quitter immédiatement le terrain pour une évaluation du traumatisme crânien lorsque leur protège-dents déclence une alerte destinée aux médecins du bord du terrain". Au lieu du protocole commotion standard dans une pièce à part, c'est un médecin qui contrôlera directement les joueurs sur le terrain. Cela dit, une évaluation complémentaire sera effectuée à la mi-temps ou à la fin du match.

A lire aussi : Super Rugby - Les Jaguares de retour en Super Rugby ? Les dirigeants de la compétition évoquent un nouveau format

La raison pour ce changement aussi tôt dans la compétition, qui a repris la semaine dernière, est due à la constatation de problèmes techniques sur ces protège-dents connectés. Censés mesurer les fortes "accélérations de la tête", la technologie a été critiquée par plusieurs acteurs du Super Rugby, notamment le All Black Scott Barrett (Crusaders), qui s'inquiétait de l'impact sur les rencontres. "Ses" Crusaders ont vu trois joueurs quitter le terrain à ce titre, lors de la défaite face aux Chiefs. Aucun n'était véritablement blessé et tous ont pu revenir en jeu.

Pour rectifier le tir, les dirigeants de la compétition reine des clubs de l'hémisphère sud ont annoncé de nouveaux tests sur la troisième journée, qui a démarré avec la victoire des Blues face aux Highlanders (29-37), afin de "contrôler les améliorations apportées au processus de transfert de données, en vue de rétablir les protocoles d'alerte une fois que ces problèmes seront entièrement résolus".