Top 14 - Les voyages ne forment pas toujours la jeunesse pour l'Usap

  • Fringants à souhait à Aimé-Giral depuis de nombreuses semaines, les Catalans peinent loin de leurs bases malgré un succès homérique à Castres cette saison
    Fringants à souhait à Aimé-Giral depuis de nombreuses semaines, les Catalans peinent loin de leurs bases malgré un succès homérique à Castres cette saison Icon Sport - Icon Sport
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Fringants à souhait à Aimé-Giral depuis de nombreuses semaines, les Catalans peinent loin de leurs bases malgré un succès homérique à Castres cette saison. Le déplacement à Toulon, terre souvent hostile pour les Sang et Or, sera considéré comme une nouvelle possibilité de s'affirmer. Comme en 2009, où l'Usap avait créé la sensation à Mayol.

Les hommes de Franck Azéma poursuivent tranquillement leur bonhomme de chemin. Sans pouvoir encore écarter définitivement la menace de la zone rouge, les temps de passage sont à la hausse et le contenu proposé la semaine dernière face à La Rochelle, n'incite pas l'inquiétude, bien au contraire. Seul le constat d'une certaine fébrilité à l'extérieur depuis le début du championnat met en exergue un relatif déficit comptable largement perfectible, par manque de détails et de lucidité. Si Perpignan n'a plus grand-chose à envier à la plupart de la concurrence pour la lutte au maintien à ce jour, le déplacement ce samedi dans le Var est une nouvelle opportunité de s'en convaincre.

Sobela fut étincelant dans son rôle de chasseur avec une activité débordante, tout comme ses coéquipiers Allan, Veredamu et De La Fuente, décisifs. Kerr-Barlow et Thomas ont symbolisé l'inefficacité rochelaise après ce nouveau revers.https://t.co/RQw1CC12q4

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 24, 2024

Près de 15 ans après le dernier exploit en date, Perpignan devra être en mesure de proposer un sans-faute ou presque, pour vaincre lors de ce voyage. Les Usapistes, auteurs d'un comportement exemplaire à Castres pour ramener l'impensable dernièrement, ont laissé aussi de nombreux points en route, frustrant tout un groupe en mal de récompense selon les efforts fournis. Tom Écochard, l'actuel demi de mêlée, reconnaît ce contexte parfois douloureux :"Ce championnat est incroyable, t'as l'impression de progresser chaque année, mais c'est pareil pour tout le monde. On joue le maintien, et dès qu'on veut se donner de l'air, c'est de plus en plus exigeant. Nos derniers déplacements à Lyon et au Stade Français, nous devons ramener au moins un bonus défensif. Souvent, on craque et on ne maîtrise plus trop notre rugby, faisons en sorte de coller à l'adversaire le plus longtemps possible et d'être clinique dans notre jeu pour ramener ces points importants."

"Tout Mayol me détestait"

David Mélé, en charge de la technique individuelle au Stade toulousain aujourd'hui, et ancien demi de mêlée de l'Usap, se souvient d'ailleurs du dernier succès des Catalans à Mayol pour le clin d'œil lors d'une rencontre inoubliable (29-32 en mars 2009, l'année du Brennus), il témoigne :"Jacques Brunel avait convoqué un groupe où le turnover était de rigueur. Des jeunes comme moi, Jérôme Porical, Guillaume Vilaceca ou Adrien Planté montraient leur bout du nez. On se déplaçait à Toulon sans grosse ambition et dans l'optique de faire un bon match. Puis on tient la route, le score est toujours de parité à quelques secondes de la fin. Maxime Mermoz relance le jeu, Bertrand Guiry et Christophe Manas participent à la remontée du ballon. On est à deux doigts de perdre le possession, puis je dis à Maxime Mermoz de se mettre en 9 pour l'éjection."

Le dernier succès de Perpignan à Mayol (29-32 en mars 2009, l'année du Brennus),
Le dernier succès de Perpignan à Mayol (29-32 en mars 2009, l'année du Brennus), Stuart Morton / Icon Sport - Stuart Morton / Icon Sport

Puis survient l'impensable :"81e minute de jeu, le match nul était déjà énorme pour nous. Et j'ai la surprise de ne voir aucun Toulonnais m'attaquer pour me contrer. La situation était idéale, et je claque un drop sans aucune pression, dans le couloir des 15 mètres. J'ai compris de suite qu'il allait passer avec la trajectoire, et je me tourne vers la tribune de Mayol juste derrière. Je pense d'ailleurs que depuis ce jour-là, ils me détestent ! C'était un moment incroyable, le résultat fut exceptionnel, entre les jeunes et les anciens. C'était l'un des marqueurs de la saison, ceux qui te disent que tu peux aller au bout avec ce type de rencontres, et ce qui s'est déroulé pour décrocher le titre au bout." Le mode d'emploi pour les Usapistes en quelque sorte, sans toutefois viser la même destinée. En tout cas, la mixité de la jeunesse catalane, avait permis ce retentissant succès, avec Franck Azéma déjà intronisé dans le staff. L'histoire va t'elle se répéter ?

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Les commentaires (1)
Jeff66 Il y a 1 mois Le 29/02/2024 à 16:26

Le RCT est en plein doute, aux catalans d'en profiter. Avec en plus le retour de Mr AZEMA à maillol