Pro D2 - Les Montois chutent à Béziers par manque de maîtrise
Après un départ prometteur dans le premier acte au stade Raoul-Barrière face à Béziers, les Landais ont perdu le fil conducteur de la rencontre au fur et à mesure des minutes. Fautif à de multiples reprises, sanctionné trop fréquemment, le Stade montois, s'il repart avec le bonus défensif, devra tout de même en tirer quelques enseignements.
L'essai de Théo Cortes, qui survole la ligne de touche dans les ultimes secondes, pour inscrire l'essai du point de bonus offensif sur la dernière offensive, pouvait être perçu comme salutaire. Menés 25-10 à dix minutes du terme, les hommes de Patrick Milhet sont revenus de l'enfer pour donner un aspect comptable plus sympathique au voyage effectué. "La fin de la première période fut critique. Alors qu'on tenait plutôt bien le ballon et qu'on proposait quelque chose de cohérent, le fait de ne pas trop scorer était pénalisant" : pestait le coach Stéphane Prosper.
Sous pression tout le match
Pourtant, les prémices de ce duel offraient d'autres perspectives. Confrontés au vent de face, les visiteurs montraient des qualités de conservation supérieure à la moyenne, et parvenaient à se créer des opportunités près de la ligne biterroise. Las, la seule interception de Wakaya en tout début de rencontre, rajouté à la pénalité de Loustalot pour passer à un 0-10 confortable, ne fut pas assez solide pour contenir l'adversité, comme le relevait le technicien :"On ne tenait pas cette rencontre de bout en bout. On est mis sous pression, Béziers possède cette qualité, et nous n'avons jamais été en mesure de l'inverser. On se fait trop pénaliser, et on a donné l'occasion aux Biterrois de revenir dans le coup. On doit s'améliorer pour s'éviter de telles circonstances"
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Au prix d'une possession finalement stérile, le manque de sang-froid sur certaines situations et l'indiscipline fut mis aux bancs des accusés. Quelques plaquages mal sentis, des positions de hors-jeu identifiées et un manque de réactivité dans les points de rencontre auront sonné le glas des ambitions, confirmait Stéphane Prosper :"Nous avions parlé de résilience dans la semaine. La fin de match a prouvé, qu'en allant chercher ces deux essais, c'était déjà une piste. Ce n'est pas satisfaisant malgré tout. On joue à l'envers par rapport au vent, c'est le travail qui nous reste à accomplir. Le sprint final s'accélère, et le point pris face à un concurrent à la qualification reste toujours bon à prendre."
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