Top 14 - Le Stade français continue sur sa lancée et s'impose à Oyonnax

Par Loïc Padovani
  • La rencontre entre Aindinois et Parisiens a été très serrée.
    La rencontre entre Aindinois et Parisiens a été très serrée. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Dans un match très serré, ce sont les Parisiens qui se sont imposés à Oyonnax, sur le score de 23-19. Le Stade français devient leader du Top 14 grâce à ce second succès consécutif loin de la capitale. Longtemps en tête dans cette rencontre, Oyonnax fait une mauvaise opération dans la course au maintien en ne prenant qu'un point et reste dans la zone rouge. 

Après la défaite du Racing 92 sur la pelouse de Perpignan en début d'après-midi, le Stade français avait l'occasion de reprendre la tête du championnat en cas de victoire sur le terrain d'Oyonnax, remonté après deux défaites consécutives à l'extérieur. Dans ce choc des extrêmes entre un candidat pour le top 6 et un concurrent au maintien, tout portait à croire que cette rencontre allait être épique.

Très vite, ce sont d'ailleurs les Oyomen qui prennent le match par le bon bout. Si le début de rencontre est à l'avantage des défenses, les Aindinois sont bien plus entreprenants et prennent l'avantage par l'intermédiaire de Domingo Miotti (3-0, 14').

Paris s'impose dans la souffrance et s'empare du fauteuil de leader. Oyonnax manque une belle occasion et reste virtuel barragiste.

Le film du match > https://t.co/FfW5b08hjI#OYOSFP pic.twitter.com/37jBPZeaSU

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 3, 2024

Dans leur lancée, et face à l'apathie des Franciliens en attaque, Oyonnax trouve les solutions grâce à ses avants. Tout en puissance, le centre Théo Millet vient récompenser le travail de ses partenaires en inscrivant le premier essai de la rencontre (10-0, 28').

Les hommes de Joe El Abd viendront même augmenter leur avance de treize points (16-3, 37'), grâce au pied sûr de Domingo Miotti, mais le Stade français va bien réagir dans les dernières minutes du premier acte. Après un jeu au pied rasant bien senti de Joris Segonds, Léo Barré remise derrière lui sur Brad Weber, qui recherche les extérieurs. En bout de ligne, Julien Delbouis aplatit le ballon et permet aux hommes de la capitale d'y croire au moment de rentrer aux vestiaires (16-10, 40').

La défense parisienne héroïque

Dès le retour des vestiaires, Oyonnax revient avec un meilleur visage et pense pouvoir refaire le break face aux Franciliens. À 15 contre 14, après le carton jaune contre Mickaël Ivaldi (pour accumulation de fautes), les Aindinois veulent aller à l'essai sans prendre les points. Mais à l'image de toute la seconde période, le Stade français parviendra à résister aux assauts des Oyomen.

Si Miotti parvient à rajouter trois points supplémentaires (19-10, 49'), l'avantage numérique ne profitera pas aux promus. Les Franciliens, dans leur élan, remontent le terrain et, de retour à 15 contre 15, bousculent les Oyonnaxiens. Alors que Jeremy Ward inscrit son septième essai de la saison - égalant Damian Penaud au classement des meilleurs marqueurs -, Oyonnax subit la double sanction avec le carton jaune reçu par Jonathan Ruru, qui venait d'entrer en jeu (19-17, 59').

Chapuis en sauveur

Dès lors, la rencontre prend un autre tournant. Les Aindinois multiplient les fautes et Zack Henry capitalise au pied (17-23, 75'). Mais les Oyomen, qui n'ont toujours pas dit leur dernier mot, repartent à la charge. Refoulé à quelques centimètres de la ligne, Mathieu Hirigoyen sauvera les siens en se couchant sous le ballon à la 79ème minute.

Et malgré une dernière tentative après la sirène, c'est le grattage de Ryan Chappuis qui viendra sceller le sort de la rencontre. Superbes en défense, les Parisiens décrochent quatre points précieux pour la course aux phases finales. Les hommes de Laurent Labit sont même assurés de passer les vacances en tête du championnat, avec 41 points.

De son côté, Oyonnax enchaîne avec un troisième revers consécutif, dont celui-ci à domicile, et reste barragiste avec 22 unités. Les Oyomen tâcheront de travailler dur pendant les vacances pour vite rebondir dans deux semaines sur la pelouse de Toulouse.

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