Pro D2 - À Biarritz, ce n’est pas la joie après une nouvelle défaite contre Brive…
Battu pour la sixième fois consécutive (8-23), le Biarritz olympique n’arrive plus à gagner et, à l’hiver 2024, le nouvel entraîneur en chef de l’équipe, Simon Mannix, a plus que jamais du pain sur la planche, pour arriver à sortir cette équipe du marasme.
Billy Searle, le nouvel ouvreur du Biarritz olympique disait jeudi, à la veille du match : “Perdre ou gagner, c’est un rythme auquel on s’habitue, et là, on s’est un peu habitué à perdre”. Le constat s’est à nouveau vérifié. Vendredi soir, son équipe n'a jamais été en mesure de mettre à mal le CA Brive - hormis pendant dix minutes en début de seconde période - et si elle n’a pas baissé les bras, elle a, en revanche, chuté pour la sixième fois consécutive. Aguiléra est encore tombé. C’est devenu une triste habitude.
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Un énième revers - 8-23 score final - qui ne change pas grand-chose sur un plan purement comptable (Valence Romans, 13e, reste à deux points), mais qui mine un peu plus le moral des joueurs biarrots, qui n’ont plus le sourire depuis fort longtemps. “Lorsque j’ai signé ici, je savais que ça allait être compliqué, a reconnu Simon Mannix après la défaite face à Brive. Ce soir, c’est très dur, mais on ne va pas tout remettre en question. On va trouver des réponses ensemble et je reste convaincu qu’on aura des jours meilleurs.”
Constamment sous pression
Biarritz, qui a beaucoup défendu et qui a eu une conquête plutôt propre, a perdu face à Brive, avant tout, car il n’a pas su se sortir de la pression mise par les Corréziens. Comme une impression de déjà-vu. Les Basques, en première période, n’ont pas eu la moindre occasion de se rapprocher de l’en-but adverse et le score à la pause (3-8) était plutôt flatteur, quand on sait que le CAB a eu deux occasions énormes en début de match. “Le problème, c’est qu’on a passé quasiment tout le match dans notre camp (seulement 38 % d’occupation, NDLR), soupirait Thomas Sauveterre dans les couloirs d’Aguiléra. On n’a pas réussi à les mettre sous pression.”
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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 5, 2024
Battu dans la guerre du jeu au sol, dépassé à la retombée des ballons hauts, Biarritz est apparu sans solution. Mais, malgré tout, le BO n’était pas si loin de Brive et s’est réveillé en début de seconde période, lorsque Jonathan Joseph a ramené les siens à cinq points (8-13, 47e). “À la pause, on nous a dit qu’il fallait jouer plus directement. On avait tendance à passer dans le dos et ils fermaient”, racontait Sauveterre. Le hic ? C’est que le club basque n’a pas réussi à maintenir ce niveau d’intensité et de constance très longtemps. “Pour moi, poursuivait Mannix, ce n’est pas du tout un manque de leader ou de caractère. C’est un manque de précision dans ce qu’on fait.”
“Le maintien, c’est quelque chose d’âpre”
Maintenant que la phase aller est terminée, une chose est sûre. Le mois qui se profile sera crucial, pour le BO, dans la bataille pour le maintien puisque les rouge et blanc, après le voyage à Nevers, affronteront Valence Romans (13e), Dax (11e), Soyaux (14e) et Rouen (16e).
Si certains membres de l’effectif biarrot se veulent positifs - “Je ne pense pas vraiment à la relégation. Je suis venu à Biarritz parce que l'objectif était d’atteindre le Top 14”, déclarait Billy Searle à la veille du match - Thomas Sauveterre, qui connaît bien la bataille du maintien pour l’avoir souvent disputée avec Carcassonne, avait les yeux rivés vers le bas du classement vendredi soir. “Si on prend notre niveau actuel, je ne peux pas parler de top 6, ce n’est pas notre bataille, ça ne sert à rien d’y penser. Il va falloir mettre les mots et créer un électrochoc pour que tout le monde se mette au diapason de la tâche qui s’annonce, prévenait le talonneur dans la nuit de Biarritz. Le maintien, c’est quelque chose d’âpre, tout le monde te reçoit avec l’intention de te mettre une trempe.”
À force de ne plus savoir gagner, le BOPB doit désormais aborder les matchs qui arrivent, dans la peau d’un petit, qui doit sauver sa place dans la division.
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