Top 14 - François Cros (Toulouse) : "On n’est pas décroché, mais il ne faut pas laisser partir le train"
Au repos la semaine dernière, François Cros a retrouvé le chemin de l’entraînement cette semaine pour préparer la réception de Lyon. Le troisième ligne toulousain n’est pas inquiet sur la situation des Rouge et Noir, mais sait que la victoire est presque obligatoire ce samedi.
La victoire est-elle obligatoire contre Lyon, pour ne pas voir le top 6 s’éloigner ?
Dans un premier temps, c’est important pour nous de réagir après la défaite à La Rochelle. Je ne dirais pas que l’on veut se rassurer contre Lyon, puisqu’il n’y a pas le feu au lac, mais il va falloir faire le travail à la maison. À l’heure actuelle, nous sommes septièmes et c’est forcément une position qui ne nous convient pas. Alors il faut prendre des points, et rapidement, surtout quand tu enchaînes les déplacements à zéro point.
Cette saison vous rappelle-t-elle l’exercice 2021/2022, durant lequel vous aviez cravaché pour disputer un barrage, avant de vous incliner en demi-finale ?
Il est vrai qu’on peut trouver plusieurs points de similitudes. Mais justement, nous avons cette expérience-là en tête, donc cela doit nous pousser à faire mieux, et ne pas vivre le même dénouement. Nous ne sommes pas du tout décrochés, mais il ne faut pas laisser partir le train, d’autant plus que la Champions Cup arrive ensuite.
Justement, vos deux énormes performances en Champions Cup contrastent avec celles en championnat…
Nous n’avons pas encore réussi à obtenir un match référence en championnat. Il faut peut-être élever notre niveau d’exigence en Top 14 pour se rapprocher du niveau qui a été le nôtre lors des deux premières journées européennes.
Comment expliquez-vous ces deux visages ?
Le Top 14 est une compétition très longue, donc on se dit peut-être qu’on a toujours le temps de se rattraper alors que la Champions Cup est un sprint. Les différents formats font qu’on n’est moins exigeants mais c’est une erreur. On a fait le constat cette semaine et on s’est promis de jouer tous les matchs avec le même niveau d’implication.
Estimez-vous qu’il y a moins d’implication lors des matchs de championnat ?
Honnêtement, je ne le pense pas. C’est difficile à prouver quand on voit nos prestations sur la scène européenne mais ce n’est pas le cas. En France, les équipes que nous affrontons nous connaissent très bien et ont plus de temps pour nous analyser. Mais c’est à nous d’élever notre niveau car pour l’instant, nous ne sommes pas totalement satisfaits.
Une semaine avant la Champions Cup, est-ce le piège parfait de recevoir une équipe de Lyon qui a besoin de points ?
Les bêtes blessées, c’est toujours dangereux. Les Lyonnais sont actuellement mal classés et veulent empocher des points pour relever la tête. Ils vont débarquer sans complexe et avec l’envie de nous faire déjouer comme l’ont fait certaines formations cette année. Nous sommes avertis, donc on n’aura pas d’excuses.
Vous étiez au repos pour le déplacement à La Rochelle, cette semaine de vacances a-t-elle été bénéfique ?
Ça fait toujours du bien physiquement. Même si dans cette période de fêtes, c’est un peu spécial.
Avez-vous évité les excès ? (rires)
On a essayé ! (rires) Mais nous avons quand même bien profité en famille. Le retour sur les terrains ce mardi a fait du bien à tout le monde. Mais pour revenir sur la semaine de repos, ça a surtout fait du bien de rester auprès de nos proches car généralement, nous jouons pendant les fêtes, ce qui complique les choses. Comme d’autres, j’ai pu souffler donc il va falloir apporter cette fraîcheur sur la pelouse contre Lyon pour l’emporter et bien commencer l’année.
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