Top 14 - Toulouse et ses internationaux s'imposent mais oublient le bonus face à Perpignan

Il n’y a pas eu de surprise, mais du spectacle, samedi, sur la pelouse d’Ernest Wallon. Le Stade toulousain, porté par le retour de ses internationaux (ils étaient sept sur la feuille de match), a globalement dominé l’USAP, 43-34, mais a perdu le bonus offensif qu’il avait en poche, suite au bon réveil des Catalans en seconde période. Grâce à ce succès, les joueurs d’Ugo Mola prennent provisoirement la troisième place du classement. L’USAP reste dernière.

Pour son premier match avec tous ses meilleurs joueurs, le Stade toulousain a eu un peu de mal à rentrer dans la partie, ou du moins, a commis des fautes inhabituelles. S’ils ont vite mis la main sur le ballon, les joueurs d’Ugo Mola ont, en effet, connu du déchet en touche sur l’entame (un contre à la 3e, et un lancer pas droit à la 5e). Thomas Ramos, aussi, a envoyé un ballon directement hors des limites du terrain, sur une tentative de passe au pied (7e), avant qu’Ange Capuozzo ne passe pas loin d’ouvrir le score, sur un nouveau jeu au pied à suivre de son ouvreur (9e).

Toulouse accélère en fin de première période

Le Stade a eu la possession, mais n’a donc pas scoré en ce début de match, Thomas Ramos (3-0, 10e), puis Jean-Pascal Barraque (3-3, 12e), ont débloqué le tableau d’affichage et, peu à peu, la machine locale est montée en puissance. À la moitié de ce premier acte, sur un lancement en première main, Ange Capuozzo est venu aplatir, en coin, un jeu au pied à suivre de Thomas Ramos (10-3, 20e). Si McIntyre a réduit l’écart avec une nouvelle pénalité lointaine (10-6, 22e), les Sang et Or n’ont eu que trop peu de ballons dangereux, dans le camp adverse, pour inquiéter le champion de France en titre, qui a accéléré avant la pause.

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Profitant du carton jaune reçu par So'otala Fa'aso'o (31e, trop de fautes), Anthony Jelonch, sur une pénalité jouée à la main, a inscrit le second essai de l’après-midi (15-6, 31e). Ce même Jelonch s’est illustré, avec du jeu dans l’axe, avant que Richie Arnold ne termine le travail (24-6, 36e). Enfin, sur la sirène, c’est Paul Costes qui a été à la conclusion d’un nouveau moment chaud près de l’en-but adverse alors qu’un peu plus tôt, les Sang et Or n’avaient pas trouvé une pénaltouche (31-6, 40e). Ainsi, le club local est rentré, aux vestiaires, avec une avance confortable.

Perpignan revient à moins 9

Le Stade toulousain a alourdi la note dès la reprise, lorsque Melvyn Jaminet a contré un coup de pied de McIntyre, et planté le cinquième essai des siens (38-6, 44e). Mais L’USAP n’a pas sombré pour autant. Les Sang et Or ont répliqué et ont inscrit deux essais coup sur coup. Il y en a d’abord eu un de Ruiz, sur un temps fort de son équipe dans les 22 mètres adverses (38-13, 46e), puis de Van Tonder, sur un surnombre bien négocié en bout de ligne (38-20, 51e). 

Le hic ? C’est que sur l’action suivante, Perpignan a de suite craqué, puisque Roumat a récupéré le renvoi de Jaminet et Mauvaka a redonné un écart conséquent aux siens (43-20, 51e). L’USAP, qui montait en puissance au fil que les minutes défilaient, a reçu un second carton jaune à l’heure de jeu, lorsque Duigivalu a projeté son coude sur Dupont (60e).

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Mais même à 14, Perpignan n’a jamais cessé de jouer et a été récompensé par deux beaux essais. Mathieu Acebes, servi par Sadek Deghmache, a cassé le rideau défensif rouge et noir après une mêlée (43-27, 64e), puis le numéro neuf Catalan a conclu, deux minutes plus tard, une magnifique action sur laquelle ses partenaires ont remonté la moitié du terrain (43-34, 67e). Cet essai a d’ailleurs enlevé le bonus offensif aux Toulousains. Les deux équipes se sont alors mises en quête d’un nouvel essai pour accrocher une victoire à cinq points (Toulouse) ou une défaite bonifiée (Perpignan), mais il n’est jamais arrivé.