Coupe du monde de rugby 2023 - Arbitrage, contrôle antidopage : World Rugby et France 2023 font le point à l'aube de la finale

Par Rugbyrama
  • Jacques Rivoal, le président de France 2023 et Michel Poussau, le directeur du tournoi pour World Rugby.
    Jacques Rivoal, le président de France 2023 et Michel Poussau, le directeur du tournoi pour World Rugby. - Icon Sport
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À quelques jours de la finale de la Coupe du monde entre la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud, Michel Poussau, le directeur du tournoi pour World Rugby, Dominic Rumbles, le responsable de la communication, et Jacques Rivoal, le président de France 2023, ont fait un point sur les dossiers chauds du moment, tout en mettant en avant la réussite du Mondial. 

La Coupe du monde de rugby 2023 prend fin samedi soir avec la finale que tout le monde attend entre la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Avant les deux derniers rendez-vous sportifs de la compétition (la petite finale entre l'Angleterre et l'Argentine se dispute vendredi soir), le directeur du tournoi pour World Rugby Michel Poussau, le responsable de la communication Dominic Rumbles, et le président de France 2023 Jacques Rivoal, ont fait un premier bilan du Mondial, qui est une grande réussite d'après les trois hommes. En témoignent ces quelques chiffres : près de 600 000 supporters étrangers présents partout sur le territoire, des entraînements des nations qui ont attiré 80 000 supporters, des audiences télés au rendez-vous (16,5 millions en France pour le match contre l'Afrique du Sud, 8,7 millions de téléspectateurs pour Angleterre - Afrique du Sud samedi en Angleterre, meilleur score de l'année pour le diffuseur britannique ITV1). D'après Michel Pousseau, la Coupe du monde en France est "la plus suivie de tous les temps avec une fréquentation de plus de 3,7 millions dans les stades et les Villages rugby, ce qui constitue un record pour la Coupe du monde." Les ventes de merchandising ont aussi explosé dans les boutiques : alors que le tournoi n'est pas encore terminé, Jacques Rivoal affirme que France 2023 a "vendu 15% en plus par rapport à toute la durée de la compétition au Japon. Le Stade de France a aussi battu son record de tous les temps avec un revenu de 375 000 euros de merchandising lors du match entre la France et l'Afrique du Sud."

Ce que dit World Rugby sur l'arbitrage 

Sujet à beaucoup de polémiques, l'arbitrage a été un enjeu majeur lors de ce Mondial. Beaucoup ont déploré des décisions litigieuses, entre sanctions diverses et variées pour des chocs à la tête, l'appréciation des rucks et des mêlées et l'appel à la vidéo disparate en fonction des officiels. Le sujet de l'arbitrage a été évoqué lors de la conférence de presse. Si World Rugby a affirmé assez logiquement soutenir ses arbitres dits "de qualité", l'organe dirigeant du rugby mondial a aussi fait savoir qu'un bilan sera fait "pour tirer les leçons sur plusieurs points". "Parmi ces conclusions, la possibilité d'expliquer les décisions de l'arbitre sur les grands écrans sera évoquée." 

Les contrôles antidopage et l'affaire Mbonambi évoqués 

L'Afrique du Sud vit une drôle de Coupe du monde. Avant d'éliminer le pays hôte en quart de finale dans une rencontre qui a fait beaucoup parler, les champions du monde 2019 avaient été menacés par l'agence mondiale antidopage (AMA) de jouer sous bannière neutre et sans hymne car le gouvernement sud-africain n'avait pas signé le code mondial contre le dopage, actualisé en janvier 2021. Finalement, l'Afrique du Sud avait fait appel devant le TAS (Tribunal arbitre du sport) qui avait suspendu la décision. Le président de la fédération sud-africaine Mark Alexander avait déploré une "honte" et chargé son gouvernement : "C'est très préoccupant pour notre pays. Ils ont été prévenus bien à l'avance." 

Interrogé au sujet de la lutte contre le dopage, Dominic Rombles (responsable de la communication à World Rugby) a précisé que "les programmes de contrôle antidopage pour la Coupe du monde ont été mis en place il y a quatre ans au sein de toutes les équipes qualifiées ou susceptibles de se qualifier. Durant la compétition, des contrôles sont effectués de façon aléatoire après chaque match. Toutes les équipes sont concernées et chaque équipe s’est prêtée à ces contrôles jusqu’ici. Il s’agit d’un processus très complet mis en place durant la compétition."

L'affaire Mbonambi a également été évoquée. Pour rappel, le talonneur springbok est accusé d'avoir proféré des propos à caractère raciste à l'encontre du troisième ligne anglais Tom Curry lors de la demi-finale. Une enquête est ouverte et pourrait faire manquer la finale au Sud-Africain. À ce propos, Michel Poussau se montre ferme : "Nous prenons toutes les accusations relatives à tout comportement discriminatoire très au sérieux. Avant de donner une réponse, nous allons étudier ces accusations. Pour l'heure, nous ne ferons aucun commentaire dans la mesure où une procédure est en cours." 

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Les commentaires (10)
goffiot34 Il y a 6 mois Le 24/10/2023 à 19:55

C'est vrai que les français sont clean...

Implacable Il y a 6 mois Le 24/10/2023 à 19:04

anti-dopage, anti-jeux, racisme, arbitrage ultra litigieux, ça fait beaucoup pour les champions du Monde. Quand on ne se plie pas au règles il ne devrait pas y avoir de recours. Et pour Mbonambi demandons à Rassie de lire sur les lèvres.

marcopolo Il y a 6 mois Le 24/10/2023 à 17:24

ça donne envie de "gerber".