Coupe du monde de rugby 2023 - Steve Borthwick (Angleterre) : "Je suis très fier de mes joueurs !"

Par Jérôme Prévot
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Le sélectionneur anglais ne semblait pas trop abattu par cette demi-finale perdue in extremis. Lui et ses hommes ont failli faire mentir les pronostics qui voyaient un cavalier seul sud-africain.

 Quel est votre première analyse après cette demi-finale perdue d’un point ?

J’ai le sentiment que nous avons fait une partie assez exceptionnelle. Nous sommes venus avec un plan de jeu pour gagner et au final, nous avons perdu de justesse contre les champions du monde sortants. Je suis très fier de mes joueurs. Nous nous sommes mis en position de gagner cette demi-finale, c’est ce que je retiens. Nous l’avons fait dans le sillage d’un grand compétiteur comme Owen Farrell qui été très bon ce soir avec ce drop qui aurait pu être décisif. Je pense que les gens qui ont vu ça, on eu le sentiment d’assister à un vrai test match, tout était si intense. Je me dis que les Sud-Africains se sont imposés sur leur expérience. Nous n’avons eu le tort que d’être du mauvais côté du score.

Certains commencent à critiquer la pénalité décisive sifflée contre vous après une mêlée en disant que les deux premières lignes étaient fautives. Qu’en pensez-vous ?

Je n’ai rien à dire là dessus. Je reverrai le match dans les jours qui viennent pour en faire un bilan précis. Ce n’est pas le moment de se livrer à ce genre d’analyse.

Que retenez-vous de positif de cette rencontre si stressante ?

Je retiens aussi que sept de nos joueurs avaient moins de 23 ans, les autres équipes qualifiées n’avaient pas autant de jeunes que nous. C’est la preuve qu’il y avait une bonne balance entre ceux qui terminent leur carrière et ceux qui la commencent. On me parle beaucoup du match de George Martin que nous avions titularisé spécifiquement pour cette demie. Oui il a vraiment été très fort et il n’a que 22 ans. Je pense qu’on le reverra longtemps en sélection. Je dis ça car de cette expérience du Mondial 2023 subsiste un germe d’espoir.

Qu’est ce qui a fait pencher la balance du côté des Sud-Africains ?

Je crois que ce qui a fait la différence, c’est que les Springboks sont dirigés par un staff qui est là depuis 2018 et qui a eu le temps de travailler avec constance. Nous, nous n’avons eu que quelques mois pour proposer de nouvelles choses aux joueurs, qui les ont acceptés. Là est leur mérite. Mais il y avait une vraie différence entre les deux formations en termes d’expérience et d’automatisme.

Quand vous parlez de plan de jeu, on a l’impression que vous avez surtout décidé de vous adapter à la pluie qui tombait sur Paris….

Et bien oui, nous savions qu’il y avait pas mal de chances pour que nous jouions sous la pluie. Alors nous en avons tenu compte dans notre approche et ça a toujours été comme ça. Dans notre sport, les éléments comptent pour beaucoup.

  

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