Coupe du monde de rugby 2023 - France-Uruguay - "Les joueurs sont frustrés" explique Fabien Galthié
Après une victoire sans bonus offensif et une prestation collective sans réelle maîtrise, le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié s’est surtout félicité de la victoire, évoquant encore des points d’améliorations.
Êtes-vous satisfait du contenu ?
Nous sommes tous d’accord. La victoire est importante surtout quand on voit le scénario du match. Ce scénario a été difficile nerveusement pour les joueurs sur le terrain, qui avaient envie de bien faire. Mais il y avait en face une équipe uruguayenne qui nous a su nous contrer, nous poser des problèmes un peu partout.
Quels enseignements tirez-vous de cette rencontre ?
A chaud, c’est difficile de faire une analyse. On va prendre le temps de partager le plaisir d’avoir gagné ce match, avec ce public fantastique. Il y a pas mal de sujets de satisfactions dont le retour d’Anthony (Jelonch) en tant que capitaine. On va s’intéresser à ce qui a été positif. Il y a quelques éléments à retenir et à partager
\ud83d\udcc8 Sekou Macalou est notre homme de ce #FRAURU ! \ud83c\uddeb\ud83c\uddf7
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 14, 2023
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Avez-vous compris l’arbitrage en mêlée fermée ?
Je ne permets pas de parler de l’arbitrage. Dans notre sport, il a une part très importante dans la performance. L’arbitre a eu envie que cela se passe bien. La mêlée a été parfois une source de récompenses, parfois une sanction. On va reprendre les bases et on regardera les points d’amélioration avec William (Servat).
Est-ce le match le moins maîtrisé de votre mandat de sélectionneur ?
C’est le 41e match de notre mandat, il faudrait revenir en arrière et analyser les autres rencontres pour répondre précisément à cette question. Ce qui est important, c’est quand même la victoire. Je l’avais dit aux joueurs, le premier objectif, c’était de gagner le match. Il a été atteint. On était pas là pour faire une démonstration, pour rendre une copie propre. Notre mission, c’était de gagner. Ensuite, s’il y a de la frustration, elle est plus certainement chez les joueurs. Nous, nous avions envie qu’ils jouent, qu’ils s’amusent, qu’ils soient heureux. Je n’ai pas eu le temps encore de parler avec les joueurs, mais je les sens frustrés. Mais respectons l’adversaire.
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Quel est votre regard sur la performance d’Antoine Hastoy ?
Je suis très content qu’il ait joué, pris de l’expérience. Ce n’était pas un scénario facile pour lui en raison du scénario. Il s’est accroché jusqu’à la fin. Il a fait de son mieux. Mais à chaud, c’est difficile de livrer une analyse. Je dois revoir le match.
Cette prestation décevante ne constitue pas une régression inquiétante ?
C’est vous qui employez le mot décevant, moi je ne l’ai pas employé. J’ai parlé de la victoire et des points d’amélioration… Les joueurs sont frustrés et on va travailler sur ce match. Par expérience, je sais que les matches, il faut les jouer. Là on ne connaissait pas l’adversaire, on ne savait pas comment il s’était préparé. On pouvait être surpris et on l’a été. Désagréablement. L’Uruguay a réalisé son plan. Mais on est satisfait car il y a la victoire…
Ce match change-t-il vos plans pour celui contre la Namibie, jeudi prochain à Marseille
Il n’y a pas de blessés, c’est un deuxième point positif avec la victoire. Et de la matière pour travailler. Le plan est en marche et ça se passe plutôt bien. La Coupe du monde est une aventure au long cours où chaque match est une épreuve. Celle-ci nous permet de fortifier un peu plus les liens du groupe et de nous rendre plus forts dans une semaine à Marseille.
Il y a une semaine, votre équipe n’avait concédé que quatre pénalités contre les All Blacks. Cette fois, elle en a concédé quinze…
On a réalisé une mauvaise performance en termes de maîtrise collective. On avait une équipe de France nerveuse qui voulait absolument faire la différence et, en face, une équipe qui combattait énormément au sol, avec des joueurs très agressifs sur le porteur de balle. On a été d'abord surpris, et puis, après, tu doutes. C’était un match-piège. Et on ne se l'est pas rendu facile.
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