Coupe du monde de rugby 2023 – Ian Foster (Nouvelle-Zélande) : "C'était une façon douloureuse d'apprendre mais on croit fermement dans ce que nous faisons"
Le sélectionneur de la Nouvelle-Zélande Ian Foster, après avoir annoncé sa composition d'équipe pour affronter la Namibie ce vendredi à Toulouse (21 heures), s'est exprimé sur les dernières actualités des All Blacks ce mercredi.
Vous avez effectué plusieurs changements dans votre composition. Comment les justifiez-vous ?
On avait un plan pour la préparation de ce match et on le suit, même si on doit composer avec des blessures et des retours. On est plutôt satisfaits de pouvoir rebondir aussi rapidement après le premier match. Cela reste toutefois un match crucial, et on a donc composé l'équipe en conséquence.
Un changement notable est celui du demi d'ouverture. Damian McKenzie va être à la baguette, ce vendredi. Qu'attendez-vous de lui ?
On veut qu'il mène le jeu comme on le souhaite et je suis sûr que c'est ce qu'il fera. Il s'est très bien entraîné, il a hâte et sait très bien ce que l'on veut faire.
Quelle est la situation du capitaine Sam Cane ?
Il n'est pas tout à fait prêt. Il progresse bien, mais pas autant qu’on l’aurait voulu pour qu’il puisse jouer vendredi. On base notre jugement sur des processus. Il lui manque encore quelques jours, même si ses deux derniers jours étaient très bons. On espère qu'il soit là à 100% la semaine prochaine.
Avec ces changements opérés, y aura-t-il des expérimentations dans le jeu néo-zélandais également ?
Je n'utiliserais pas le terme d'expérimentations mais il est certain qu'il y a certains aspects sur lesquels on veut se concentrer, et je ne vais pas vous dire lesquels maintenant. Ce sont des composantes de notre jeu, on doit s’assurer que notre jeu évolue. On doit améliorer notre performance et aller de l’avant.
Contre la France, vous avez montré des lacunes dans le jeu au pied. Quelles conclusions en avez-vous tiré cette semaine ?
On ne coache pas avec les stats mais on s'en sert. Ça te donne une idée de la façon dont jouent les équipes, et comment va la tienne. On a une idée très claire. Si on regarde la façon dont on joue, on a toujours été une équipe qui essaie de frapper grâce à des temps de jeu. Sur les deux essais (la semaine dernière, N.D.L.R.), on a réussi à frapper la France avec des vagues, beaucoup d'impacts et de bonnes phases de jeu. Mais les conditions sont devenues de plus en plus délicates dans ce match pour jouer avec de multiples phases de jeu. Contrôler le ballon est devenu difficile car il explosait au contact. Et pour jouer à ce type de rugby, il faut être attentif et précis. Il y a des équipes qui tapent plus que nous. Les équipes ont des stratégies différentes. Quand tu gagnes, tu as raison. C'était une façon douloureuse d'apprendre mais on croit fermement dans ce que nous faisons.
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