Coupe du monde 2023 / Afrique du Sud - Écosse - Nienaber : "On est passé aux choses sérieuses"

  • Jacques Nienaber s'est exprimé après la victoire des siens face à l'Écosse
    Jacques Nienaber s'est exprimé après la victoire des siens face à l'Écosse - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Satisfait d’avoir lancé sa Coupe du monde par une victoire contre l’Ecosse, le sélectionneur des champions du monde sud-africains Jacques Nienaber a apprécié l’engagement défensif de ses hommes.

Comment avez-vous abordé ce premier match contre l’Ecosse ?

C’était un peu un piège pour nous. Nous avons tous pu voir ce qu’ils avaient produit en matchs de préparation, comment ils avaient poussé la France, par exemple. On savait que ce serait un match difficile. La dernière fois que nous avons joué contre eux, il y avait 15 points d’écart, la même chose qu’aujourd’hui. C’est une équipe coriace et qui se bat. On savait que ce serait dur. »

Eben Etzebeth est sorti blessé à la 26ème minute de jeu, pouvez-vous donner de ses nouvelles ?

Je vais être honnête, je n’ai même pas parlé à l’équipe médicale. Mais ils ont dit que c’était l’épaule. Notre protocole veut que l’équipe médicale s’occupe des joueurs directement, mais elle ne me fait un point complet que le lendemain du match. Nous en saurons plus demain.

Votre équipe n’a encaissé aucun essai...

Oui et c’est une très bonne chose. L'Écosse est capable de faire des miracles à partir de pas grand-chose, donc bravo aux joueurs. Il y a eu beaucoup de travail sur et en dehors du terrain pour les empêcher de marquer.

En revanche votre ouvreur Mannie Libbok a manqué trois coups de pied. Cela vous inquiète ?

Pas s’il est nommé homme du match comme ce soir.

Et s’il ne l’est pas ?

Pas s’il est nommé homme du match.

Manie Libbok a eté élu homme du match pour les Boks face à l'Ecosse ! #RWC2023 #RSAvSCO pic.twitter.com/V4nnmc7eLT

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 10, 2023

On a vu Rassie Erasmus utiliser des signaux lumineux depuis la tribune...

En ce qui concerne ces feux, ça a commencé quand on a joué contre la France à Marseille. Je ne sais pas si vous êtes allés au bord du terrain ou à proximité, mais le bruit est tellement puissant qu’on ne s’entend pas. C’est difficile de parler directement à notre staff. Je suis sûr que beaucoup d'équipes auront des systèmes afin de pouvoir communiquer. Mais ce n’est pas nouveau : quand j’étais au Munster (en 2016-2017, ndlr.), le rouge annonçait un remplacement, l'orange voulait dire qu’on pouvait attendre un peu et le vert que tout aillait bien. C’est une manière plus facile de communiquer.

Vous aviez impressionné la planète rugby avec votre large victoire contre les All Blacks à Londres il y a deux semaines. Que reste-t-il de cette rencontre ?

Il faut prendre un peu de recul avec les matchs de préparation. Je trouve que l’on a tiré beaucoup d’enseignements des matchs de préparation. Trop, certainement. On l’a fait pour la France, pour nous et surtout pour l’Angleterre. On se rend compte aujourd’hui que tous ces enseignements ne sont pas vrais. Tout simplement parce qu’il s’agissait de matchs de préparation qui ne comptaient pour rien, où il n’y avait pas de pression. Maintenant, c’est la Coupe du monde. Et dans ce genre de rendez-vous, il y a beaucoup de pression. On est passés aux choses sérieuses. C’était un match piège contre la cinquième équipe au monde. C’est un pas dans la bonne direction, nous en avions besoin pour sortir de la poule. Notre prochain focus, c’est contre la Roumanie, pas encore l’Irlande. Ensuite, nous allons devoir corriger ce que nous n’avons pas bien réussi aujourd’hui.

Le jeu des Springboks a beaucoup évolué depuis 2019, prenant un virage plus offensif...

Après 2019, le rugby a un peu changé. On doit gagner un match à l’usure. Si l’on prend les matchs importants des championnats comme le Top 14, le Premiership ou l’URC, les équipes qui gagnent ces grandes finales sont celles qui ont la capacité de marquer des points. La différence pour moi, ce sont les équipes qui marquent des points.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?