Vidéo. France - Nouvelle-Zélande - Xavier Garbajosa : "Se focaliser seulement sur Antoine Dupont serait une grave erreur"

Par Paul Arnould
Publié le Mis à jour
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Invité de l'émission TV "viàMidol la quotidienne" ce jeudi, Xavier Garbajosa a évoqué le plan anti-Dupont qui sera peut-être tenté vendredi soir par les All Blacks. Pour le tacticien, se concentrer seulement sur Dupont en oubliant les autres joueurs français serait une grave erreur pour les Néo-Zélandais.

"Ils sont à 24 heures du match le plus important de la compétition, parce que c'est le premier match, celui qui lance le Mondial et que l'on sait l'attente qu'il y a autour de cette équipe de France." L'ancien international Xavier Garbajosa, invité récurrent de l'émission TV "viàMidol la quotidienne", a évoqué le match d'ouverture de la Coupe du monde vendredi entre le XV de France et les All Blacks (cliquez ici pour voir ou revoir l'émission du 7 septembre).

L'ancien manger du LOU est notamment revenu sur le plan anti-Dupont que pourrait mettre en place les hommes en noir au Stade de France, et pour lui, les Néo-Zélandais font fausse route de se concentrer uniquement sur le capitaine des Bleus. "Quand on voit la qualité du joueur, il vaut mieux (faire un plan anti-Dupont). À un moment donné, quand on joue une équipe adverse, on essaye, au-delà de faire un plan, de contrecarrer les forces en présence. En fait, l'objectif sûrement des Blacks sera de laisser le moins d'espace possible à Antoine Dupont, de le marquer à la culotte, d'essayer de l'étouffer, qu'il ne puisse pas trouver la liaison avec Matthieu Jalibert, qu'il ne trouve pas d'espace autour. Maintenant, Antoine est le capitaine de l'équipe de France et a son rôle de numéro neuf, mais il y a les autres autour de lui. Se focaliser uniquement sur Antoine Dupont serait une grave erreur, tant l'équipe de France a pléthore de qualités dans toutes ses lignes."

"Il y a la peur de rater son match"

Xavier Garbajosa a disputé une fois la Coupe du monde (1999). Il connaît donc ce moment bien particulier à l'approche du grand rendez-vous, et cette pression qui peut exister avant d'entrer sur le terrain. "Il y a forcément de l'émotion quand le moment fatidique arrive. La remise des maillots, ce privilège de faire partie de cette équipe. Il y a toujours une part d'appréhension, la peur de mal faire, de manquer son match. On sait qu'on est attendu. Alors, la veille, le staff dédramatise l'événement, par exemple en allant boire une bière tous ensemble, en discutant, en passant des moments ensemble. Le fait de communier peut faire disparaître la peur ou l'angoisse du match." Avant le coup d'envoi du match et le premier plaquage. Vite, que ça commence !

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