Top 14 - Le baromètre de Stade français - Montpellier : Hirigoyen et Gabrillagues intraitables en défense, calvaire de Coly
Le Stade français a parfaitement conclu sa série de trois matchs avec une victoire bonifiée contre un Montpellier méconnaissable. Mathieu Hirigoyen et Paul Gabrillagues ont été particulièrement en vue, tandis que le Montpelliérain Léo Coly a vécu un après-midi difficile.
Les Tops
- Mathieu Hirigoyen
S’il est un Parisien qui a parfaitement incarné l’opiniâtreté parisienne en défense, c’est bien Mathieu Hirigoyen. Au delà de son sans-faute dans l’exercice des plaquages tentés (12/12), le natif de Bayonne a été sur tous les points chauds, et a sauvé in extremis deux essais montpelliérains. On pense d’abord à son intervention défensive sur Thomas Darmon qui, à la 19ème minute, pouvait soit marquer l’essai soit donner pour son coéquipier à droite. Sauf qu’il n’eut pas le temps de le faire, puisque Hirigoyen le faucha avant. En deuxième mi-temps, on le trouva aussi avec son capitaine Paul Gabrillagues sous le talonneur Vano Karkadze qui pensait aplatir le ballon. Manqué. Hirigoyen en avait décidé autrement.
- Paul Gabrillagues
Le capitaine parisien fut tout simplement exemplaire. Dans une rencontre assez hâchée et dans laquelle son équipe a péché dans la discipline (14 pénalités concédées) Paul Gabrillagues s’est montré omniprésent et n’a pas commis la moindre faute. En touche, il a souvent fait les bons choix et fut une menace permanente pour l’alignement montpelliérain.
- Rory Kockott
Il est toujours aussi insupportable pour les arbitres et les adversaires. Cette fois, il a mis moins d’un quart d’heure pour excéder l’arbitre de la rencontre, M. Blasco Baqué qui demanda à plusieurs reprises au capitaine parisien de faire taire son joueur. Mais il faut reconnaître que Kockott pesa de tout son poids sur la rencontre et sur les bords de rucks. C’est d’ailleurs de cette zone que Kockott s’échappa pour servir Ward qui offrit une passe décisive à Hamadaoui.
- Nicolas Janse Van Rensburg
Seul rayon de soleil dans le ciel montpelliérain, le flanker sud-africain fut l’un des rares Cistes à s’illustrer. Il fut un phare dans la tempête pour un alignement qui se cherche encore, et n’a jamais baissé les bras. On l’a aussi vu sprinter sur une soixantaine de mètres après avoir intercepté Rory Kockott.
Le Stade français continue son sans faute en disposant de Montpellier !
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 2, 2023
Le film du match > https://t.co/U4SMMsFDxS#SFPMHR pic.twitter.com/e5Obe7HTP6
Les Flops
- Léo Coly
Le demi de mêlée montpelliérain a connu un après-midi douloureux. Pas toujours très inspiré dans ses choix de jeu, il n’a pas plus brillé au pied dans le jeu d’occupation. Et pour ne rien arranger, il a reçu un carton jaune pour avoir plaqué sans ballon l’ailier parisien Dakuwaqa. À sa décharge, il ne pouvait pas voir que son adversaire n’était pas porteur et a déclenché son plaquage en dernier recours. Mais cela a alourdi son bilan déjà très mitigé.
- Enzo Forletta
Déjà pénalisé à quatre reprises la semaine dernière contre Toulouse, le gaucher tricolore a encore été en difficulté contre le Stade français. Il le fut d’ailleurs à l’image d’une mêlée montpelliéraine et de son coéquipier Baptiste Erdocio.
- Baptiste Pesenti
On l’a dit plus haut, le Stade français n’a pas brillé par sa discipline, loin de là. Baptiste Pesenti a malheureusement bien illustré cette indiscipline en écopant d’un carton jaune. Même sort pour le pilier Moses Alo-Emile, qui s’est toutefois fait pardonner en compensant par une énorme activité défensive, avec 13 plaquages réalisés et réussis en 20 minutes.
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