Pro D2 - Joseph Edwards (Vannes) : "On a utilisé nos échecs comme une source de motivation"

  • Joseph Edwards lors d'un match face à Provence Rugby.
    Joseph Edwards lors d'un match face à Provence Rugby. Icon Sport - Sandra Ruhaut
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Joseph Edwards et ses coéquipiers prendront la direction de Nevers ce mercredi et auront rendez-vous sur la pelouse du Pré Fleuri jeudi à 21 heures pour tenter de décrocher une place en demi-finale de Pro D2. Le capitaine et troisième ligne de Vannes revient sur cette courte semaine de préparation.

Vous réalisez une belle fin de saison malgré cette défaite face à Grenoble lors de la dernière journée qui est quand même satisfaisante sur le contenu…

Oui. Nous avons senti un changement de rythme et de comportement dans la semaine. Grenoble a mis beaucoup d’engagement. C’était vraiment comme un match de phase finale. C’était notre dernier match de "préparation" avant le match de barrage donc on a tenté des coups. C’était un peu la dernière semaine où l’on pouvait jouer libre avant de vraiment se focaliser sur le barrage. Peu importe le résultat face à Grenoble, on savait que dans tous les cas nous étions qualifiés en phase finale. Nous avons connu notre destin après le match et nous allons à Nevers avec beaucoup d’ambitions et d’envie !

En début de saison, vous vous étiez imposé sur la pelouse de Nevers (18-12). Ce match vous a-t-il servi dans votre préparation ?

Bien sûr. Cela fait quelques années que je suis au club et personnellement j’ai joué à Nevers deux fois et j’ai gagné deux fois. Nous n’avons pas peur de Nevers. Nous savons très bien que c’est une belle qui a fait une superbe phase retour et qui est donc dans une bonne dynamique. On sait ce qui nous attend, on connaît les points forts de cette équipe. C’est pour toutes ces raisons que cette semaine nous avons fait un focus sur nous plutôt que de vraiment analyser ce que pourrait faire Nevers jeudi soir. L’objectif est de se concentrer sur nos qualités pour arriver plus forts sur ce match.

La pression commence-t-elle à se faire ressentir au sein du groupe ?

Ce n’est pas une semaine comme les autres mais je ne sens pas énormément de pression. On a tout à gagner. On ne peut pas changer énormément de choses dans notre projet de jeu, tout est déjà en place et il faudra simplement jouer comme on sait le faire donc je pense qu’il ne faut pas qu’on se mette trop de pression. Il faut se faire confiance et être dans l’engagement. La pression n’est pas sur nous je pense que c’est finalement presque "plus facile" de jouer à l’extérieur. On n’est pas à la maison, notre public ne sera pas majoritaire, même si on sait que toute la Bretagne sera derrière la télévision… On part là-bas sans pression et je pense que c’est le mieux.

L’engagement justement, c’est un terme récurrent dans cette semaine de préparation ?

Nous en avons beaucoup parlé. Nous avons regardé La Rochelle ces dernières semaines. C’est une équipe qui domine toujours. C’est avec un bon engagement physique que nous pouvons faire la différence.

Prenez-vous souvent exemple sur les équipes du Top 14 ?

Oui on prend exemple sur ces grosses équipes parce que nous aussi on veut aller en Top 14 ! Des équipes comme La Rochelle ou Toulouse ne sont pas en haut du classement par hasard. Parfois on essaie de s’inspirer des meilleurs tout en gardant notre ADN. 

Cette défaite en demi-finale de Pro D2 face à Biarritz lors de la saison 2020-2021 a-t-elle marqué les esprits et peut-elle vous aider à l’aube de ce match de barrage ?

Il y a beaucoup de joueurs qui ont vécu cette demi-finale et qui joueront face à Nevers ce week-end. Cette défaite face à Biarritz (il souffle), c’était compliqué. Avec le recul, c’était dur mais ce genre de moment va nous servir pour ce week-end. C’est une petite piqûre de rappel qui nous permet de ne pas oublier qu’il faudra jouer jusqu’à la dernière seconde. Face à Biarritz, on menait jusqu’à la 82e avec six points d’avance et on a finalement perdu en prenant un essai à la 83e.

Pensez-vous que l’équipe a tiré les enseignements de cet échec face au BO suivi d’une saison très compliquée ?

Oui c’est certain. On a utilisé nos échecs comme une source de motivation. Ce sont des moments durs que l’on n’a pas envie de revivre.

Le rôle de capitaine est-il d’autant plus important pendant les phases finales ?

Il faut trouver un juste milieu. Il ne faut pas en faire trop et être clair avec ce que l’on a envie de mettre en place. Je dois être serein et efficace dans mes gestes. Il faut échanger avec les leaders et prendre les bonnes décisions, c’est ce qui sera le plus important. Si on se retrouve dans une situation comme à Grenoble où on est largement mené, il faut réussir à ne pas montrer qu’on est en difficulté pour réussir à rebondir. On doit montrer l’exemple.

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