Henry sur la sellette
A l’occasion de la cinquantième sélection de Daniel Carter, Graham Henry vit peut-être ses dernières heures en tant qu’entraîneur.
Lui qui va affronter celui qui a prétendu à sa place après l’échec en quart de finale de la dernière Coupe du monde risque voir sa cote de popularité fortement chuter au pays du rugby.
Les All Blacks, qui ont concédé il y a deux semaines la première défaite de leur histoire à Dunedin face aux Sud-Africains, 30-28, ont grandement besoin de victoires... et de confiance. Ce n'est pas pour rien que les Néo-Zélandais ont tenté le coup de bluff en annonçant le retour imminent de Richie McCaw. Ce dernier, qui est comme l'était le dernier Mohican, l'un des derniers véritable guerriers du rugby néo-zélandais, manque cruellement aux Blacks. Son retour espéré ne se fera pourtant pas, sa cheville blessée ily a un mois n'étant pas encore assez rétablie.
Alors que leur hégémonie sur le rugby mondial est plus que jamais remise en cause, les Néo-Zélandais ont sorti l'arme de la guerre des mots et des maux. En accusant ouvertement le pack australien de tricherie, les All Blacks ont tenté de mettre la pression sur les épaules de Deans et de ses troupes. Pari réussi? A première vue, pas vraiment. Car la pression est bien sur le trio d'entraîneurs néo-zélandais et surtout sur les épaules de Graham Henry qui joue décidément très gros sur ce match.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?