Chalureau : "Défendre, puis marquer en contre, ce fut un double effet positif"

  • Top 14 - Bastien Chalureau, deuxième ligne de Montpellier
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  • Top 14 - Bastien Chalureau (Montpellier) face à Bayonne
    Top 14 - Bastien Chalureau (Montpellier) face à Bayonne
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TOP 14 - Les Montpélliérains ont battu Bayonne 35-14 en jouant à quatorze pendant 76 minutes. Impressionnant par son abattage, le deuxième ligne Bastien Chalureau nous explique comment il a vécu ce succès incroyable.

Quelles sont vos premières impressions après ce succès dans des conditions difficiles ?

On a souvent vu des équipes frappées par un carton se transcender et se resserrer. Je crois qu’aujourd’hui a montré une vraie âme. Je pense qu’en mêlée, on a bien tenu malgré nos ajustements (NDLR : on a vu Lam, ailier, passer en troisième ligne). Je pense aussi qu’on a bien résisté aux Bayonnais quand ils ont joué "large-large". Il faut reconnaître aussi qu’ ils ont échoué sur deux ou trois actions, où ils nous avaient transpercés. Ils ont manqué le coup tout seul et ça aussi, ça nous a transcendés.

Les secondes qui ont suivi le carton rouge étaient-elles importantes ?

Oui, je me souviens d’une pénalité suivie d’une touche sur laquelle, ils ne sont pas parvenus à enclencher un maul. Le genre de petit détail qui a pesé. Le point fort de Bayonne, c’est leur pack et je trouve qu’ils n’ont pas pu construire beaucoup de mauls, très peu en fait, on les a bien tenus.

Le fait de mettre cet essai extraordinaire en contre sur 80 mètres juste avant la pause par Léo Coly, ça a dû vous remonter le moral, non ?

On les a bien contrôlés tout au long de la première période et en plus on a pu marquer en contre juste avant la pause. Vous imaginez… Ça a eu un double effet positif pour nous.

Top 14 - Bastien Chalureau (Montpellier) face à Bayonne
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Etait-ce dur de se réorganiser à quatorze après le carton rouge de votre alter ego Florian Verhaeghe ?

Oui surtout sur les touches. Florian est notre sauteur principal. Moi, on n’a pas voulu me faire briller (il s’esclaffe). Il a fallu se réorganiser, oui mais on s’en est bien sorti. On a visé un second bloc de saut très costaud. Vous savez, à quatorze, il est difficile de défendre, mais en attaque, l’infériorité ne se sent pas. On n’a pas eu besoin de consignes des coaches sur le moment. On se connaît entre nous, les points forts des uns, les points faibles des autres. On a pris une stratégie simple. Mais c’est vrai, des consignes ont fini par arriver.

Quelles étaient-elles ?

En défense, il ne faut pas trop gratter. Disons qu’il faut gratter à coup sûr. Il faut essayer de mettre des gros plaquages pour couper leurs actions. C’est dur à quatorze de faire face à de gros déplacements de l’adversaire et à quatorze on allait exploser sans ça. Je ne parle pas de moi (il s’esclaffe à nouveau).

Etes-vous revenu plus confiant, plus fort de votre séjour en équipe de France ?

Pour moi, ce fut une expérience incroyable. Mais je ne suis pas revenu avec un grand sourire. D’habitude je suis très positif et rigolard, mais là j’ai préféré rester calme dans l’ombre du capitaine.

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