Hamdaoui : "On joue notre saison à chaque match"

Par Rugbyrama
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TOP 14 - Le Stade français "joue (sa) saison à chaque match" et doit "tout gagner" pour espérer accéder à la phase finale, a expliqué à l'AFP l'arrière Kylan Hamdaoui (27 ans), de retour de blessure pour la réception de Lyon vendredi (20h45), en ouverture de la 25e journée de Top 14.

Comment se porte le groupe à l'approche de cette rencontre cruciale ?

Le groupe est motivé, il n'y a pas d'autre mot! C'est un concurrent direct pour la qualification pour la phase finale. Donc c'est un très gros match! Depuis quelque temps déjà, on joue notre saison à chaque match. Ce qui est beau, c'est qu'on a notre destin en main, mais cela ne passe que par des victoires.

Votre équipe avait perdu d'un point à l'aller à Lyon (20-19) et vous aviez d'ailleurs marqué un essai. Est-ce votre défaite la plus frustrante cette saison ?

Non, pas forcément. Dans celles qui nous ont donné le plus de regrets, il y a celle du Racing 92 à domicile (27-25, le 24 octobre, NDLR) où on mène et on se fait crucifier sur la dernière action. Ou encore celle à Pau (29-27, le 27 décembre) où on avait une belle avance et on se fait remonter alors qu'on était quasiment à l'abri.

Pensez-vous que votre groupe gère mieux ce genre de match aujourd'hui ?

Oui, on a progressé de ce côté-là... On se fait quand même encore de belles frayeurs, comme lors du match retour contre le Racing. Mais cela a fini par une victoire pour nous (35-29, le 1er mai). A Brive, ils sont revenus à la fin mais on a quand même gagné (31-28, le 8 mai). Même si on se fait peur, ces matches-là on arrive maintenant à les gagner. Avant, on avait le match en main et on le laissait filer.

Fin mars, la qualification pour la phase finale semblait compromise et votre équipe a gagné quatre matches consécutifs. Vous aviez imaginé un tel scénario ?

Après la défaite contre Clermont (34-27), c'était difficile. Personnellement, je n'y croyais pas. Je m'étais dit que la saison était pliée. Mais on a eu beaucoup de temps pour bien travailler, régler les choses qui n'allaient pas. Le premier match qu'on joue derrière, c'est contre Agen, puis il y a eu le Racing qui était un peu un test. Quand on gagne là-bas, on se dit: +On peut le faire. Il nous reste trois ou quatre matches, on peut tous les gagner.+ Finalement, c'est la position la plus simple. Si tu perds, ta saison est finie. Et si tu gagnes, tu continues de rêver.

Vous aviez été appelé pour la première fois en équipe de France pour la préparation du Tournoi 2020 et vous vous étiez blessé. Croyez-vous toujours à une première sélection ?

C'est vrai que j'ai eu des petits pépins. Mais je faisais partie d'un groupe très élargi. Je ne sais pas si, sans blessure, j'aurais pu être sélectionné. Malgré tout, il y a encore des matches. Ce n'est pas fini, il faut s'accrocher et garder ça en ligne de mire.

Vous n'avez pas été rappelé dans le groupe France cette saison, pas même pour la Coupe d'automne des nations lorsque Fabien Galthié a été contraint de modifier sa sélection pour respecter une convention nouée avec les clubs. Avez-vous rongé votre frein ?

Bien sûr. Quand on est compétiteur, on attend ce genre d'annonce avec impatience. Mais durant cette période, j'ai eu quelques pépins physiques qui ne m'auraient pas permis de postuler. Mais c'est un objectif qu'on garde en tête. J'avais reçu un coup de téléphone d'un membre du staff pour me dire que je n'étais pas dans le groupe à l'automne. Je trouve ça plutôt cool de prévenir les joueurs. C'est une bonne manière de fonctionner.

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