Clerc : "Je ne regarde plus derrière"

Par Rugbyrama
  • Clerc, Ashton et Bonneval (Toulon) - 27 août 2017
    Clerc, Ashton et Bonneval (Toulon) - 27 août 2017
Publié le Mis à jour
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Auteur du 99e essai de sa carrière en Top14, Vincent Clerc est désormais à une longueur du record détenu par Laurent Arbo. Décisif lors du succès de son équipe contre Oyonnax samedi soir (49-25), l'ailier international de 36 ans est revenu sur cet essai et s'est projeté sur le match qui attend Toulon la semaine prochaine... du côté de Toulouse.

Rugbyrama : Vincent, vous n'avez jamais été aussi proche du record de Laurent Arbo (100 essais), puisque la prochaine fois que vous rallierez l'en-but, vous l'égalerez. Est-ce que ça vous met une pression particulière ?

Vincent Clerc : Non non pas du tout. Ça fait du bien d'enchaîner un peu plus régulièrement. Ça fait également du bien d'inscrire un essai sous le maillot du RCT. Car avec la saison blanche que j'ai fait l'année dernière, je courais après les minutes passées sur le terrain et les essais. Mais marquer à Mayol ça fait évidemment plaisir.

Ça valait donc bien le coup de rempiler une saison supplémentaire ?

V.C. : Je crois (sourire). Les sensations sont là, je ne regarde plus derrière, il n'y a plus de blessure, d'appréhension. Je suis plus dans des notions de performance et de plaisir et, pour ça, pour toutes ces émotions, ça valait le coup.

En deuxième période, vous avez pris une brèche au milieu du terrain mais n'avez pas pu pousser jusqu'à l'en-but. Racontez-nous.

V.C. : Peut-être qu'au moment de récupérer la balle je dois la pousser au pied. Car le fait de la prendre à la main m'a certainement fait perdre quelques secondes. Est-ce que je serais allé au bout il y a dix ans ? Non je ne crois pas non plus (rires).

Vous le ferez du côté de Toulouse le week-end prochain ?

V.C. : Je le ferais dès qu'on fera appel et qu'on aura besoin de moi. Mon objectif est d'être présent et d'être performant quand le staff me demande de jouer. Que ce soit à Toulouse, ou plus tard. Je ne me prends pas la tête. Je suis dans une démarche de faire des bons matchs et quand je peux marquer des essais, c'est encore mieux.

Est-ce que ce match à Toulouse vous tient particulièrement à cœur ?

V.C. : Bien sûr. J'ai passé quasiment quinze ans dans ce club et si j'ai l'occasion de refouler la pelouse de Toulouse ça me fera quelque chose. Pour toute la symbolique et les émotions que j'ai vécu sous ce maillot ça me ferait plaisir. Mais si ça ne doit pas se faire, je viendrais les voir en tant que supporters.

Toujours est-il qu'entre Noël et le match, vous risquez de faire quelques allers-retours entre Toulon et Toulouse la semaine prochaine.

V.C. : (sourire) Pas tant que ça. J'espère en faire deux : en début de semaine, et surtout un second en fin de semaine...

Sur un plan plus personnel, Guy Novès, qui est membre de votre famille, est au cœur de l'actualité. Il devrait être mis à l'écart du XV de France dans les prochains jours. Avez-vous eu l'occasion d'en parler avec lui ?

V.C. : Pas du tout. Et puis, pour l'instant je lis ce qui est écrit et je ne suis pas certain que ce soit officiel. Il y aura de quoi parler si ça l'est, et quand tout ça deviendra clair.

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