Blanco: "Je n'ai pas envie de rester au cimetière..."

  • Blanco - Biarriz - 2013-2014
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L'envie toujours intacte de Blanco, le constat de Labit, le soulagement de Guirado ou l'amertume de Cotter... Les phrases marquantes de la 20e journée (1/2).

Serge Blanco (Président de Biarritz): "Cette victoire nous donne du baume au coeur et une autre vision du derby à venir. Notre esprit est vraiment tourné vers une revanche, vers une victoire. On se souvient du match aller, où nous avions eu des décisions qui n'étaient pas en notre faveur et qui ont perturbé le résultat final. Cette victoire nous donne aussi beaucoup de regrets car nous avions gagné à Brive, qui n'avait pas encore perdu chez lui. Mais il ne faut pas refaire le monde. Il faut analyser ce qui n'a pas été bien réalisé et avoir assez d'humilité pour chausser les crampons et repartir. Je n'ai pas envie de rester au cimetière, j'ai envie de revenir au paradis. On a une Vierge à Biarritz, mais c'est à Lourdes qu'il y a des miracles. On va prendre les matches les uns après les autres. Ce soir on aurait pu très bien perdre. Mais le destin c'est ça, c'est pile ou face. Les joueurs ont eu envie de cette victoire et ils la méritent. Surtout, ils méritent le respect même si nos chances d'aller en Pro D2 sont grandes."

Laurent Labit (entraîneur du Racing-Métro): "On savait que ce serait difficile ici, on connait les qualités de cette équipe. Cela a été compliqué comme prévu, on est déçu de repartir de Bordeaux sans le moindre point. A six journées de la fin, on sait que le moindre point va compter, on le voit avec les résultats de ce soir. A la mi-temps, on a dit aux joueurs qu'on était pas très satisfait, notamment de l'agressivité, du combat. A la fin, on a espéré. On a vu que Bordeaux nous était supérieur, on ne le discute pas, mais ils ont été aussi indisciplinés, beaucoup sanctionnés, ils se sont retrouvés trois fois en infériorité numérique, on n'a pas su malgré cela en profiter. On a perdu contre une très belle équipe de Bordeaux. On est déjà tourné sur la réception de Castres et après on aura une petite coupure avec une semaine de vacances qui nous fera du bien puis une grosse préparation à nouveau pour les cinq dernières journées qui détermineront si on participera aux phases finales ou pas".

Pierre Bernard (demi d'ouverture de Bordeaux-Bègles): "L'essentiel est là. On peut faire deux constats. Le premier, on a assuré les quatre points ce soir qui étaient très importants. Le deuxième, c'est que l'équipe a gagné en maturité, on a su s'adapter aux conditions climatiques car honnêtement cet après-midi, avec la pluie qui tombait, on s'est dit que cela allait être très compliqué face à cette équipe du Racing. Il faut continuer dans cette marche avant, la saison n'est pas finie, il reste trois bons mois. Nos phases finales ont commencé depuis le match de Grenoble, tout ce qui peut nous arriver c'est bien. En gagnant ce soir, on fait un pas de plus vers le maintien, on continue notre petit bonhomme de chemin sans faire grand bruit. La force collective qui a été la nôtre ce soir rajoute de la confiance. Il y a 23 copains sur le terrain ce soir, 30 avec ceux qui étaient dans les tribunes, il faut les conserver".

Cotter: J'espère qu'il y a des gens raisonnables et intelligents qui vont voir que le rouge de Parra n'est pas mérité

Vern Cotter (entraîneur de Clermont): "Au terme de cette rencontre, il y a bien sûr la satisfaction d'avoir gagné avec le bonus offensif mais il y a aussi de la frustration et de la colère après le carton rouge de Morgan Parra. J'espère qu'il y a des gens raisonnables et intelligents qui vont voir qu'il n'est pas mérité. Les joueurs ont su se servir de cette colère pour avancer et faire la différence."

Guilhem Guirado (talonneur et capitaine de Perpignan): "Il n'y a que les quatre points qui comptent. Peu importe le score et la manière, on voulait retrouver le goût de la victoire. On était tendu, on a fait beaucoup de fautes en premières mains et on n'a pas su concrétiser les deux ou trois occasions franches. Mais, ce succès est important d'autant que nos concurrents directs n'ont pas gagné. On sait que ça va être difficile jusqu'au bout, qu'il faut encore travailler et lutter, mais l'état d'esprit est là ce soir. On avance, c'est l'essentiel dans notre situation. Il nous faut rester invaincu à domicile désormais".

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