Michalak : "Un très bon état d'esprit"

Par Rugbyrama
  • Frederic Michalak - 19.02.2011 - Toulouse
    Frederic Michalak - 19.02.2011 - Toulouse
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Privé de ses internationaux, le Stade toulousain a souffert face au Biarritz olympique samedi. Mais il a décroché une victoire importante (23-19), qui lui permet de consolider son statut de leader. L'ouvreur international Frédéric Michalak se réjouit notamment de la bonne prestation des jeunes.

Quelle est votre analyse de la rencontre ?

Frédéric MICHALAK : Ça a été une victoire compliquée. Les Biarrots étaient très bien positionnés en défense et nous ont beaucoup gênés. Ils sont parvenus à nous faire déjouer. En plus, le mauvais temps n'a pas favorisé le jeu. L'équipe a réalisé quelques bons enchaînements mais a manqué de lucidité On s'est précipité alors qu'on aurait dû marquer sur certaines actions.

Vous avez vraiment le sentiment d'avoir déjoué ?

F.M. : Peut-être pas, mais ce match a multiplié les coups du sort et n'a pas été simple à gérer. D'entrée, on prend un essai de 80 mètres par exemple. Du coup, on se retrouve très rapidement avec dix points de retard (11e, ndlr). Il a été difficile de revenir mais le fait qu'on y soit parvenu prouve qu'il existe un très bon état d'esprit dans ce groupe.

Le mauvais temps vous a-t-il forcé à changer de stratégie ?

F.M. : Il a bien fallu le faire. L'essai qui nous sauve, celui de Doussain (69e), est consécutif à une chandelle dans l'en-but. S'il avait fait beau, on n'aurait sûrement pas monté cette chandelle. La pluie nous a forcés à axer un peu plus notre jeu sur l'occupation du terrain.

Toulouse compte désormais onze points d'avance sur le troisième, Clermont. Pensez-vous avoir fait le break pour une qualification directe en demi-finale ?

F.M. : Je ne sais pas. Mais c'est bien de pouvoir garder de l'avance. Plus on en a, mieux c'est pour jouer sur les deux tableaux (Top 14 et Coupe d'Europe, ndlr).

La jeune garde toulousaine, dont vous avez fait partie il y a quelques années, s'est illustrée à l'occasion de cette rencontre. Que cela vous inspire-t-il ?

F.M. : Ça me fait plaisir. C'est comme ça, avec les jeunes, qu'on construit l'avenir. Les matchs se gagnent avec un bon groupe, et un bon groupe, ce n'est pas seulement quinze joueurs. Je suis très heureux de l'état d'esprit affiché, par les jeunes et les moins jeunes. C'est cet état d'esprit qui nous avait permis de l'emporter à La Rocehelle le week-end dernier également.

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