Lanta : "Tout reste possible"

Quel est votre sentiment à l'issue de la victoire de votre équipe face à Bayonne ?

Christian LANTA : Je suis heureux du spectacle offert par mes joueurs. Je crois qu'on peut parler d'un match référence. Attention, je n'ai pas dit pour autant que l'équipe a atteint le niveau du Top 14... Les garçons progressent de match en match mais la première mi-temps contre Toulouse montre qu'on n'y est pas tout à fait. Le groupe reste en construction et sait qu'il doit encore franchir des paliers importants pour obtenir le maintien.

En quoi s'agit-il d'un match référence ?

C.L. : C'était un match vraiment plein dans la maîtrise tactique et dans l'intensité.

L'absence du point de bonus offensif vous donne-t-elle des regrets ?

C.L. : Certes, on en veut toujours plus mais les joueurs ont tenté de l'obtenir jusque dans les dernières secondes. C'est le principal.

Fait plutôt rare depuis le début de la saison : Agen a souffert en mêlée. Comment l'expliquez-vous ?

C.L. : Le bilan est très mitigé en mêlée, c'est vrai. Mais Bayonne possède une très bonne mêlée, comme Toulouse d'ailleurs. C'est sûr que ça n'a pas été un secteur excellent lors de ce match... Mais je retiens surtout que les joueurs ont mis un engagement énorme durant 80 minutes et qu'ils n'ont rien lâché, même dans les moments de domination bayonnaise. L'équipe a confirmé ses victoires contre le Racing-Metro et Brive. Avec Christophe (Deylaud, ndlr), nous sommes fiers de ce qu'elle a réalisé aujourd'hui (dimanche, ndlr). C'était beau.

Vous aviez dit craindre ce match la semaine dernière...

C.L. : Oui, car c'est une équipe qui était en pleine confiance alors que nous restions sur une défaite nette contre Toulouse. On se demandait comment les joueurs allaient réagir. Et on a vu que la défaite face aux champions d'Europe lui a permis de progresser et de gagner en maturité.

Ces quatre victoires en cinq matchs permettent-elles d'aborder la deuxième partie de saison différemment?

C.L. : Il est sûr qu'il est plus facile de travailler et de progresser dans la victoire. Toutefois, nos matchs à venir seront beaucoup plus difficiles que lors de la phase aller et c'est logique. Il reste onze rencontres à jouer et rien n'est acquis. Mais c'est peut-être notre force, justement, de savoir que rien n'est jamais acquis. En tout cas, quand on voit la générosité, la cohésion, la détermination et l'envie dont ont fait preuve les joueurs, on se dit que tout reste possible.