Perpignan garde espoir

Les Catalans avaient clairement affiché leurs ambitions avant leur déplacement à Montpellier. Ils débutaient une opération retour en grâce, destinée à leur permettre d'intégrer les six places qualificatives au terme d'une phase retour irréprochable, où la moindre défaite pourrait sonner le glas de Perpignan. Un parcours quasi sans faute que les hommes de Jacques Brunel avaient réussi en 2008 en reportant treize rencontres et en concédant un match nul lors des seize dernières journées. Il avaient finalement accroché le dernier strapontin pour les demi-finales.

Ils sont donc repartis satisfaits du stade Yves-du-Manoir où Montpellier ne s'est pas encore incliné. "On rentre des points, on reprend de la confiance aussi", positive le manager de l'Usap, "Mais il faudra encore beaucoup d'autres points pour espérer. Je vois plutôt le verre à moitié plein car on a une sacré course poursuite à faire. L'équipe est sur la bonne voie. J'ai quelques regrets de ne pas avoir concrétisé nos temps forts, mais sur la fin du match nous avons préféré préserver les deux points du match nul." Un résultat insuffisant pour décoller de la dixième place, un rang indigne pour le finaliste du dernier exercice. Pourtant cette 16e journée a permis aux Catalans de grignoter un point sur Castres, qui occupe actuellement la dernière place qualificative pour la phase finale.

Avec seulement six points de retard, les chances de Perpignan sont donc réelles et les signes positifs sont nombreux comme le confirme Maxime Mermoz : "Evidemment, on aurait voulu prendre plus de points mais cela en fait toujours deux de pris face à une équipe de Montpellier très organisée. Cela fait quelque temps qu'on est un petit peu mieux, mais nous étions tout de même chez le deuxième du championnat. Ce qui nous a manqué ? Un peu plus de maîtrise avec le ballon." Voici l'axe de travail pour les Perpignanais lors des prochaines semaines pour devenir moins fébriles près de l'en-but adverse. Avec un brin d'efficacité supplémentaire, l'Usap pourrait réussir son pari fou.