Cheika: "Créer une culture d'excellence"

Par Rugbyrama
  • Michael CHEIKA Stade français Top 14
    Michael CHEIKA Stade français Top 14
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L'Australien Michael Cheika, nommé au poste de directeur du rugby du Stade Français pour les trois prochaines saisons, explique qu'il souhaite "créer, sur le terrain et hors du terrain, une culture d'excellence" dans le club parisien.

Comment avez-vous décidé de rejoindre le Stade Français ?

Michel Cheika: Ca fait deux ans que je savais que je serai libre. Après mon expérience au Leinster, je voulais avoir un projet avec un club qui a une ambition, qui veut construire quelque chose dans le futur. J'ai été contacté il y a deux, trois semaines par le Stade Français qui m'a parlé de manière très professionnelle. Ce projet m'a intéressé parce que c'est sur le terrain et aussi dans le vestiaire. C'est un projet que je peux m'imaginer. C'est un bon challenge pour moi parce qu'au Leinster, on a aussi créé une culture d'excellence pour mettre le club dans une position de chercher la victoire chaque jour.

Vous voulez redonner l'excellence au club après sa saison décevante ?

M.C: Dans toutes les équipes, dans toutes les entreprises, dans tous les gouvernements, il y a des mauvaises périodes. L'important, c'est comment on réagit quand ça ne marche pas bien pour remettre les choses dans l'ordre. Et je rappelle que le Stade Français est en quarts de finale de Coupe d'Europe, c'est un grand club européen. La différence entre le succès, les quatre premiers, et le milieu de tableau est petite. Il faut travailler là-dessus. Ce qui m'intéresse, c'est de créer, sur le terrain et hors du terrain, une culture d'excellence, de mettre les joueurs et le staff sur le même chemin en connaissant notre identité, notre esprit.

Avez-vous déjà discuté d'objectifs sportifs ?

M.C: Je n'aime pas parler d'objectifs, dire il faut atteindre ça. Il faut de l'ambition, mais aussi la technique, l'excellence, la faim de gagner, l'esprit d'équipe... En Top 14, tous les clubs veulent gagner. Je ne suis pas différent. Ce qu'il faut, c'est une culture pour le faire.

Aurez-vous un rôle de manager ou d'entraîneur sur le terrain ?

M.C: Je veux faire les deux. Enfiler un survêtement et diriger un entraînement, ça me fait plaisir, c'est mon métier. Je fais comme ça à Leinster. Aujourd'hui, je suis en costume et demain je serai en survêtement.

Aurez-vous des adjoints ?

M.C: Il faut prendre le temps de discuter avec les gens, pour voir qui partage la même vision. Ca ne fait que deux jours que j'ai décidé de prendre ce rôle, c'est trop tôt pour parler de personnes. On a un plan dans la tête, on a commencé le planning pour faire la culture du Stade Français avec le président, l'entraîneur, les joueurs...

Quels sont les axes de ce plan ?

M.C: Je ne souhaite pas en parler. Ce n'est pas un secret mais, par respect, je veux en parler en premier aux joueurs. Avant la fin de la saison, ce sera difficile parce qu'il y a une saison à finir pour eux et pour moi.

Avez-vous déjà des idées sur le recrutement ?

M.C: Il faut voir la liste des joueurs qui sont encore en contrat la saison prochaine. Ensuite on peut discuter, voir ce qui est disponible pour améliorer notre jeu. Je vais prendre le temps de regarder quelques matches, regarder les joueurs... On a le temps.

La question des infrastructures, du stade notamment, entre-t-elle dans ce projet ?

M.C: On en a parlé. On a l'ambition de créer une culture, et la question des installations va avec. J'ai connu la même situation à Leinster. Je sais que la direction du Stade Français cherche déjà des solutions.

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