Encore un nul !

Par Rugbyrama
  • Mathieu Bastareaud Paris Stade français Top 14 2010
    Mathieu Bastareaud Paris Stade français Top 14 2010
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Le Stade français a réalisé son quatrième match nul (6-6) de la saison à l'extérieur. Montauban doit partager les points pour la deuxième fois. Ce résultat n'arrange ni les Tarn-et-Garonnais qui restent coincés à la onzième place ni les Parisiens qui se font doubler par le Biarritz Olympique.

Montauban et le Stade Français n'ont pas réussi à se départager ce dimanche, avec un score de 6 à 6 lors d'un match cadenassé et sans essai qui ne fait vraiment l'affaire d'aucune des deux équipes, lors de la 17e journée du Top 14.

Montauban, qui a globalement dominé la rencontre sans parvenir à franchir la défense adverse pour entrer dans l'en-but parisien, reste onzième au classement, mais ne compte plus qu'un point d'avance sur Bourgoin, vainqueur suprise au Racing-Metro. De leur côté, les Parisiens, qui n'ont toujours pas gagné à l'extérieur, reculent à la huitième place, derrière Biarritz.

Des mauvaises opérations au niveau comptable qui concrétisent un match sans envergure où Il a fallu attendre la 34e minute pour que Montauban ouvre le score sur son terrain par une pénalité de Rosalen. Sur une pelouse lourde et grasse, les locaux avaient auparavant manqué plusieurs occasions: dès la première minute sur un coup de pied de Rosalen puis à la 17e minute sur un drop raté de peu par Dalla Riva. Les visiteurs étaient eux aussi maladroits : une pénalité parisienne de Lionel Beauxis, repositionné à l'arrière, avait heurté le poteau gauche des Montalbanais (7e). Mais, surtout, aucune des deux formations n'arrivaient à enchaîner plusieurs temps de jeu.

Les Parisiens, avec une charnière Davies-Mières jeune et expérimentale, ne parvenaient à égaliser qu'en début de deuxième période par une pénalité de Beauxis des 40 mètres (3 à 3, 42e) pour un talonnage à la main.

Les joueurs du Tarn-et-Garonne mettaient ensuite leurs adversaires sous pression, jouant trois pénaltouches successives à 5 mètres de la ligne parisienne, sans toutefois franchir la ligne d'en-but. Bien qu'en supériorité numérique à la 48e sur un carton jaune infligé au parisien Arnaud Marchois (faute technique), Montauban ne parvenait toujours pas à marquer. Il lui fallait finalement un drop de Rosalen pour reprendre l'avantage (6 à 3, 64e). Le sort du match continuait de se jouer au pied. Beauxis ramenait le Stade Français au score d'une pénalité de 50 mètres quelques minutes plus tard (6 à 6, 68e), et les deux camps se neutralisaient ensuite.

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