Lagardère : "Revanchards"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Après la 2e défaite à domicile, contre Dax samedi, le staff castrais a poussé un gros coup de gueule en début de semaine. Les joueurs n'ont pas le choix, ils doivent s'imposer contre Clermont ce week-end. L'arrière Anthony Lagardère fait le point dans cet

Le début de semaine a été difficile. Où en êtes-vous maintenant ?

Anthony LAGARDERE : Il fallait se dire les choses et les entraîneurs les ont dites, assez crûment, pour nous faire réagir concernant notre situation catastrophique. Nous travaillons maintenant et espérons que ce coup de gueule aura servi à quelque chose.

Comment avez-vous vécu la réaction du staff ? Comme une injustice ou comme une punition méritée ?

A.L. : Tout le monde s'y attendait, nous étions tous un peu honteux après notre prestation de samedi dernier face à Dax. Cette réaction du staff est vraie, juste. Des choses très dures ont été dites, nous avons été piqués dans notre fierté, mais il va falloir s'en servir pour réagir.

Dans quel état d'esprit est le groupe aujourd'hui ?

A.L. : Il est revanchard, au moins par rapport au match de samedi dernier. Tout le monde doit s'attacher à être agressif et irréprochable dans l'engagement.

Avez-vous parlé entre joueurs ?

A.L. : Il n'y a pas besoin de parler. Nous nous sentons honteux et chacun sait ce qu'il a à faire. Nous devons bosser, montrer que nous avons envie et s'il y a des choses à se dire, le faire absolument.

Des choses ont-elles changé ces derniers jours ?

A.L. : Ce qui a changé, c'est que nous avions notre mot à dire auparavant, pour travailler ensemble. Mais compte tenu de notre implication samedi, le staff a décidé de resserrer les choses. Eux décident et nous exécutons. Ce sera peut-être mieux.

Au niveau des entraînements, y a-t-il eu du changement également ?

A.L. : Sur quelques détails. Les échauffements sont pris en charge par les préparateurs physiques maintenant et ensuite, nous attaquons le rugby directement. Avant, nous faisions des petits jeux pour nous échauffer, là, c'est de l'athlétique pur puis on plonge dans un rugby très intensif ensuite.

Comment expliquez-vous ce début de saison compliqué ?

A.L. : Je ne sais pas. Si nous avions la solution, nous aurions déjà remédié au problème. Je crois que nous nous déstabilisons trop vite. Dès qu'il y a un coup dur, nous nous déstabilisons, nous sombrons et nous n'arrivons plus à remonter.

Le CO a connu un parcours un peu similaire l'an dernier avec une entame difficile. Les leçons de 2007-2008 n'ont-elles pas été tirées ?

A.L. : Je ne sais pas si les situations sont comparables même si nous commençons très mal le championnat deux années de suite. Peut-être qu'il nous faut ça à Castres…

Vous voulez dire que c'est ce qu'il vous faut pour avancer ?

A.L. : La question n'est pas là. A un moment donné, nous sommes de grands garçons et nous savons ce que nous avons à faire. Nous sommes dans une mauvaise passe à tous les niveaux, concernant notre effectif, sur le terrain ou encore au classement. Il faut y remédier.

Comment abordez-vous la réception de Clermont samedi ?

A.L. : Il faudra réagir. Ce n'est pas possible de rester 14e au classement. Nous voulons prouver que ce match contre Dax était une erreur. Nous n'étions pas bien un jour, voilà tout. Après, même si on perd, il faut perdre en se battant. Nous devrons mettre de l'engagement et de l'agressivité contre Clermont. De l'envie aussi.

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