Montauban veut savoir

Comme le dit Laurent Labit à La Dépêche du Midi, "jouer le Stade, ça tombe toujours mal... C'est la seule équipe que nous n'arrivons pas réussi à battre en deux saisons de Top 14. Qu'on les joue en septembre, en novembre, en février, en avril ou en mai pour nous ça ne change pas grand-chose."

Non, ça ne change pas grand-chose en effet. Quand Montauban affronte Toulouse, à la fin ce sont les Toulousains qui l'emportent... et ce depuis maintenant un long bail. Aujourd'hui, les Tarn-et-Garonnais, dotés de leur statut de néo-Européens, nourrissent l'ambition de faire chuter les voisins. Pour composer leur groupe, les deux Laurent (Labit et Travers) ont dû faire avec les deux absents longues durées que sont Arganese et Rosalen, mais aussi Benjamin Sa, Fabrice Soldan et Rida Jahouer. Pour autant, la concurrence est rude et l'envie d'affronter le champion de France est grande.

L'état d'esprit

Au tableau d'affichage, les deux équipes partent avec un bilan similaire après quatre journées : deux victoires à domicile; deux défaites à l'extérieur; dix points au total. Mais il y a bien des différences entre ces deux formations. Et face à la deuxième meilleure défense du championnat, le rideau montalbanais, qui pointe à la onzième place, va devoir se consolider sérieusement! "Nous allons avoir une équipe nationale en face de nous et si nous ne nous mettons pas en tête que nous voulons les battre, nous n'aurons aucune chance de le faire," rappelle Marc Raynaud à Midi Olympique.

"Nous allons mettre l'accent sur l'état d'esprit, reprend Laurent Labit dans La Dépêche du Midi. Mais aussi, nous étalonner pour la Coupe d'Europe et la suite du championnat." En gros, voir où ils en sont exactement, car après quatre journées, Montauban n'a pas encore vraiment montré son vrai visage et comme c'est un sacré programme qui les attend (Castres, Paris et Clermont), autant savoir le plus vite possible.