L'après-Blanco comme décor

A la fin de l'année, Serge Blanco tirera sa révérence et la Ligue nationale de rugby (LNR) aura un nouveau président à sa tête. Ce sera seulement le deuxième de l'histoire de la LNR. La succession de l'ancien arrière international n'est donc pas une mince affaire surtout que son bilan est assez exceptionnel. Il est difficile de croire que cet épineux et très politique dossier ne sera pas évoqué pendant le séminaire de la Ligue qui débute aujourd'hui à Biarritz.

Trois jours de réflexion pour la centaine d'invités réunis par celui qui est encore le grand patron des trente clubs professionnels français. Et Serge Blanco a concocté un emploi de ministre à toutes les têtes pensantes du rugby. On pourrait presque y voir une volonté d'éviter les temps morts propices aux conversations de couloirs. Car, entre les réunions, les pronostics sur le nom du prochain résident du 3 rue de Liège devrait allaient bon train. Et pourtant, le Biarrot ne veut pas que cette question ne parasite son dernier séminaire en tant que président. Pas question de faire le "bilan Blanco" ou encore d'évoquer le profil du parfait successeur et veut profiter de ce dernier grand rendez-vous pour évoquer la future économie du rugby pro.

Malgré ce souhait présidentiel, trois personnes devraient attirer tous les regards pendant ces trois jours. Jean-Pierre Lux (actuel président de l'ERC), Patrick Wolff (vice président de la LNR) et Thierry Pérez (président de Montpellier), candidats officieux ou officiels au fauteuil, ne peuvent pas manquer cette occasion d'obtenir des nouveaux soutiens à leur cause. La succession de Blanco est une course à étape et celle du Pays Basque pourrait bien être capitale pour arriver en vainqueur à Paris. Pour l'instant, Midi Olympique annonçait ce lundi que Thierry Pérez compterait aujourd'hui une longueur d'avance sur ses concurrents. A confirmer dans les prochaines heures.